C'est sous un climat relativement froid et humide qu'une course nationale de vélos route et VTT s'est déroulée (samedi) à Guelma, à l'initiative de l'association Cyclo-VTT Calama de la wilaya de Guelma, affiliée à la Fédération nationale de cyclisme.Une course, qui a vu la participation d'athlètes dans toutes les catégories d'âge, issus de plusieurs clubs nationaux, dont les plus jeunes ont brillé de par leur présence. «Nous avons enregistré la participation, dans la discipline du vélo de route, 33 jeunes issus des écoles. 57 benjamins, 60 minimes 50 cadets, et ce, sur une distance de 3,5 km. Quant au VTT, 45 participants, dont des athlètes de haut niveau, ont pris part à une course sur 40 km», ont déclaré, à El Watan, les organisateurs de cette manifestation sportive, la 2e du genre à Guelma en l'espace d'une année.
En effet, c'est sur un tronçon routier de la RN20, route de Constantine, que les pelotons ont pris le départ, chacun dans sa catégorie et sa discipline. Malgré l'engouement et la forte présence des participants, ici à Guelma, il s'agit d'un sport, qui n'est finalement pas à la portée de toute les bourses. «Oui, finalement c'est un sport de riche pratiqué par des pauvres», affirme, à El Watan, Abdelaziz Laoumari, commissaire international en cyclisme, présent à Guelma.
Et de préciser : «Ce que je peux vous dire que c'est un sport qui est en recul par rapport aux autres disciplines. C'est un sport en régression, car cette discipline est très difficile très dur,e qui demande beaucoup de moyens. Le matériel coûte très cher, les clubs n'ont pas les subventions pour faire face aux dépenses. Quant aux courses, il y en a chaque semaine ici et là en Algérie, mais il faudrait rentrer dans le professionnalisme. Cependant on ne pas être un grand coureur tout en évoluant dans un milieu d'amateurs.» Et de conclure : «La pâte existe, mais on revient toujours aux moyens.
Preuve en est, trois coureurs nationaux vont courir aux Jeux olympiques de Tokyo cette année. Voyez par vous-mêmes, ici à Guelma, il y a beaucoup de jeunes. Mais arrivés aux catégories junior et seniors, faute de moyens, ils vont certainement quitter ce sport.» Bien évidemment, le nerf de la guerre est revenu comme un leitmotiv dans les propos des athlètes qu'El Watan a approchés. C'est dire qu'il y a des parents qui font des sacrifices pour doter leur enfant d'un vélo à 120 000 DA et certain n'hésitent pas à y mettre le double pour du matériel de compétition.
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Posté Le : 09/03/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Dadci
Source : www.elwatan.com