Algérie

Cyclisme - Daoud Messaoud (ex-cycliste d’élite et ancien DTW d’Alger): «Le MJS doit remettre de l’ordre»





Messaoud Daoud faisait partie des meilleurs spécialistes algériens des courses cyclistes de montagne. C’est un grimpeur qui a, durant sa carrière de plus de quinze ans, trôné sur les compétitions organisées à travers les circuits nationaux, régionaux et internationaux. Celui qui a passé le plus clair de sa jeunesse sur l'asphalte et les pistes n’a pas, malgré le poids des ans, perdu de son amour pour le vélo.

- Le Soir d’Algérie : Depuis votre retrait des circuits, on n’entend plus de vos nouvelles. Une explication?

Daoud Messaoud : Avant tout, je tiens à remercier votre journal qui se rappelle encore des anciennes gloires du sport. Me concernant, je dirais tout simplement que je vis la même situation vécue par nombre d’anciens cyclistes ou sportifs de manière générale. A savoir que nous sommes aujourd’hui marginalisés.

- Pourquoi à votre avis?

Il faut savoir qu’avant l’installation de l’actuel BF de la Fédération algérienne de cyclisme en 2007, la Ligue d’Alger regroupait en son sein 7 clubs en catégories seniors et juniors. Actuellement, seules deux équipes activent au niveau de la wilaya d’Alger, à savoir le GSP et SOVAC. Des clubs comme Aïn Bénian, Hammamet, l’OCA, Rouiba, El-Harrach ont disparu des circuits et nous avec. La décision de geler les activités de la Ligue d’Alger pendant 2 années aura été fatale à ces clubs et à leurs entraîneurs et responsables. Nos requêtes auprès du MJS ou la DJSL n’ont rien changé à la donne et c’est très malheureux.

- Comment voyez-vous tout cela?

Sincèrement, en ma qualité d’ex-athlète d’élite et ex-DTW de la Ligue d’Alger de cyclisme, je trouve que cette situation est malheureuse. Cette noble discipline mérite de bien meilleurs égards surtout par rapport aux jeunes qui prendront la relève. Je suis désolé d’entendre certains dire que le cyclisme se porte à merveille. Si cette pratique existe encore de nos jours, c’est plutôt grâce au travail entrepris par le défunt Mouloud Ouerdane et son successeur à la FAC, Nacereddine Naïdji.

- Pour conclure?

Je demande aux autorités de se pencher sur cette malheureuse situation vécue par le cyclisme national. J’interpelle le ministre de tutelle pour intervenir et remettre sur les rails cette discipline ; cela passe par le rappel de tous ceux qui ont fait honneur à ce sport prisé par les jeunes.

Propos recueillis par A. B.


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