Algérie

Cycle «L'Algérie par-delà la période coloniale»



Programmé dans le cadre des Jeudis de l'IMA et confié à l'auteur, traducteur et chercheur Victor Salama, le cycle «L'Algérie par-delà la période coloniale» propose sur plusieurs jours et ce, à compter du 29 septembre de redécouvrir l'histoire de l'Algérie avant l'invasion de la France en 1830, mais aussi de se familiariser avec la société postcoloniale algérienne dans toute sa diversité. Une exploration en cinq rendez-vous des dynamiques parfois méconnues de la société algérienne d'avant et après la période coloniale, de sa diversité culturelle et politique et des grands enjeux contemporains. L'ouverture se tiendra, en effet, le jeudi 29 septembre et tournera autour de l'Algérie et la régence ottomane. Province sous la régence ottomane de 1587 jusqu'à 1830, l'Algérie a toujours bénéficié d'une grande autonomie. Dans ce vaste territoire, vivaient des populations diverses, généralement affiliées à des tribus et encadrées par des confréries religieuses. C'est au sein de ces dernières que naîtra la résistance à la colonisation française, avec un chef inattendu à sa tête: Abdelkader ibn Muhieddine, savant soufi qui devient chef militaire. La table ronde inaugurale de ce cycle se propose de (re)découvrir cette période fondamentale, bien que souvent méconnue, de l'histoire algérienne. Cette rencontre verra la participation d' Alain Messaoudi, Salma Warscheid Hargal, M'hamed Oualdi et Ahmed Bouyerdene.Algérie entre passé et avenir
Le jeudi 06 octobre, les intervenants auront à débattre autour de questions placées sous le thème: «L'Algérie face au monde: quel poids diplomatique'» En effet, cette deuxième table ronde aborde le positionnement régional et international du plus grand pays d'Afrique. Quel est son horizon économique et diplomatique' Quelle géopolitique énergétique sur fond d'envolée des prix' Quel rôle sur la scène régionale, en particulier au Sahel et en Libye' Quel avenir pour ses relations avec le Maroc et l'Europe' Quels enjeux dans les liens qu'Alger entretient avec la Russie et la Chine' Cette table ronde sera animée par Dalia Ghanem, Kader Abderrahim, Abdelfettah Herizi et Jean-François Daguzan. Le jeudi 13 octobre sera consacré à la création artistique algérienne depuis l'indépendance. «Le drame de la décennie noire, guerre civile qui a secoué l'Algérie de 1991 à 2002, a ralenti l'épanouissement de la création artistique algérienne. De plus en plus, cette dernière se structure généralement en marge des institutions culturelles publiques. Que reflètent ces mouvements picturaux et cinématographiques, souvent très politiques, de la société algérienne et de ses interrogations'
Quelle place et quelles formes prend la création contemporaine dans l'Algérie actuelle'» Ces questions seront débattues par Salima Tenfiche, Malika Dorbani Bouabdellah, Wassyla Tamzali et Fadila Yahou.
Créations et écriture d'un pays
Le jeudi 20 octobre, d'autres sujets liés beaucoup plus à l'actualité politique seront abordées. «De l'immobilisme au Hirak: l'Algérie en «mouvement» est le thème de cette journée. «Huit ans après le Printemps arabe, le 22 février 2019 révélait au monde une Algérie jeune, plurielle, dynamique, et désireuse de rompre avec les immobilismes politiques et sociétaux. C'est la naissance du Hirak, mouvement de contestation contre l'accession d'Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat. Quel avenir pour ce mouvement face au pouvoir actuel' Comment se matérialise le nouveau rapport des Algériens à la chose politique' Quel rôle jouent les femmes dans ces luttes' Pépondront à ces questions Farida Souiah, Laurence Dufresne-Aubertin et Ghaliya N. Djelloul.Enfin, le jeudi 27 octobre, la dernière table ronde aura trait à une thématique des plus pertinentes à savoir: «Ecrire l'Algérie, écrire en Algérie». Et les organisateurs de souligner: «Et en conclusion était le Verbe. C'est par l'Ecrit que nous avons voulu clore ce cycle dédié à l'Algérie, en nous plongeant dans l'Algérie des lettres depuis 1962 et en examinant l'état de la presse, privatisée. Quelles sont les pratiques linguistiques et leurs contextes sociaux' Qui écrit dans quelle langue, et dans quel contexte' Les écrits diasporiques sont-ils des porte-voix, ou l'expression d'une dissonance'» Pour en débattre, de nombreuses personnalités. On citera Cherif Dris, Léa Polverini et Nazim Baya (sous réserve).


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