Algérie

Cycle cinématographique autour de la Palestine Alger, Institut culturel Français


Cycle cinématographique autour de la Palestine Alger, Institut culturel Français
L'institut français d'Alger propose, durant plusieurs jours, au cours de ce mois de fevrier un cycle cinématographique autour de la Palestine. Un hommage à ce peuple délesté de ses terres, ruiné par les sionistes soutenus par les puissances occidentales.
L'institut français d'Alger propose, durant plusieurs jours, au cours de ce mois de fevrier un cycle cinématographique autour de la Palestine. Un hommage à ce peuple délesté de ses terres, ruiné par les sionistes soutenus par les puissances occidentales.
Le cycle débutera le 15 février de 18h30 à 20h30 avec le long métrage Blague à part de Vanessa Rousselot.
Au cours de son voyage la réalisatrice Vanessa Rousselot, va découvrir une réalité inconnue au-delà des murs qui entourent la Cisjordanie. Convaincue que l'humour ne connaît pas de frontières, une jeune réalisatrice se lance dans une aventure
inédite : partir en Palestine à la recherche de l'humour. Puis le mercredi d'après, le 22 février sera consacré au film de Elia Suleiman avec le Le Temps qui reste. Ce film est inspiré des carnets personnels du père d'Elia Suleiman et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948.
Mêlant des souvenirs intimes le réalisateur dresse le portrait de la vie quotidienne de ces Palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays. Le Temps qui reste, est la preuve éclatante de l'impact que les cinéastes palestiniens continuent d'avoir sur la scène cinématographique mondiale. Méditation subtile et presque silencieuse sur la situation qui a transformé des millions de Palestiniens en déplacés dans leur propre patrie, Le Temps qui reste est aussi pour Suleiman l'occasion de réfléchir sur lui-même. Le film s'inspire du journal intime de son père et des lettres que sa mère écrivait aux membres de sa famille forcés de quitter le pays après la création de l'Etat d'Israël, en 1948. Le titre fait référence "aux Palestiniens qui sont restés dans leur pays mais qui vivent comme s'ils en étaient absents", explique le cinéaste. Le Temps qui reste est la chronique d'un présent absent. Il parle également de moi dans le sens où, quel que soit l'endroit où je me trouve, je suis un étranger." Effectivement, Suleiman apparaît souvent à l'écran comme une présence fantomatique silencieuse assistant à diverses scènes. Le style cinématographique utilisé par le réalisateur pour explorer le conflit pourrait être décrit comme minimaliste, voire évasif. "L'histoire est toujours discutable et contestable", déclare-t-il. "Je ne veux pas dire : C'est ainsi que les choses se sont passées."
La musique joue également un rôle important dans le film. L'histoire se déroule quelque part entre les longs silences, les rues vides et les sons familiers du Moyen-Orient d'aujourd'hui : les rythmes de la techno, qui pourraient être des coups de feu, les klaxons et les mélodies moyen-orientales. "C'était la première fois que je faisais un film sur le passé et une épopée englobant plusieurs générations, et j'ai dû trouver un langage cinématographique pour montrer comment était la vie à ces époques", précise Suleiman. "Je voulais créer un monde cinématographique qui ne transmettrait pas de message mais toucherait le spectateur avec une émotion."
Enfin la dernière projection qui sera proposé sera pour le mercredi 29 février avec deux documentaires Palestine Palestine et Réminiscence d'un voyage en Palestine de Dominique Dubosc.
Palestine Palestine se déroule dans un pays occupé depuis des décennies, un couple de marionnettistes continue d'apporter un peu de joie de village en village. Les enfants rient, peut-être encore inconscients de la gravité de la situation. Le volet central est consacré à la visite du camp de réfugiés de Dheisheh. « Une déclaration d'amour en images faite à tout
un peuple », l'avait qualifié Télérama.
Quant à Réminiscence d'un voyage en Palestine, l'histoire se déroule en juillet 2002. Le dessinateur Daniel Maja est invité en Palestine par le consulat de France à Jérusalem et le ministère palestinien de la Culture, pour relancer un projet d'écoles de dessin à Ramallah et à Ghaza.
Le cycle débutera le 15 février de 18h30 à 20h30 avec le long métrage Blague à part de Vanessa Rousselot.
Au cours de son voyage la réalisatrice Vanessa Rousselot, va découvrir une réalité inconnue au-delà des murs qui entourent la Cisjordanie. Convaincue que l'humour ne connaît pas de frontières, une jeune réalisatrice se lance dans une aventure
inédite : partir en Palestine à la recherche de l'humour. Puis le mercredi d'après, le 22 février sera consacré au film de Elia Suleiman avec le Le Temps qui reste. Ce film est inspiré des carnets personnels du père d'Elia Suleiman et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948.
Mêlant des souvenirs intimes le réalisateur dresse le portrait de la vie quotidienne de ces Palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays. Le Temps qui reste, est la preuve éclatante de l'impact que les cinéastes palestiniens continuent d'avoir sur la scène cinématographique mondiale. Méditation subtile et presque silencieuse sur la situation qui a transformé des millions de Palestiniens en déplacés dans leur propre patrie, Le Temps qui reste est aussi pour Suleiman l'occasion de réfléchir sur lui-même. Le film s'inspire du journal intime de son père et des lettres que sa mère écrivait aux membres de sa famille forcés de quitter le pays après la création de l'Etat d'Israël, en 1948. Le titre fait référence "aux Palestiniens qui sont restés dans leur pays mais qui vivent comme s'ils en étaient absents", explique le cinéaste. Le Temps qui reste est la chronique d'un présent absent. Il parle également de moi dans le sens où, quel que soit l'endroit où je me trouve, je suis un étranger." Effectivement, Suleiman apparaît souvent à l'écran comme une présence fantomatique silencieuse assistant à diverses scènes. Le style cinématographique utilisé par le réalisateur pour explorer le conflit pourrait être décrit comme minimaliste, voire évasif. "L'histoire est toujours discutable et contestable", déclare-t-il. "Je ne veux pas dire : C'est ainsi que les choses se sont passées."
La musique joue également un rôle important dans le film. L'histoire se déroule quelque part entre les longs silences, les rues vides et les sons familiers du Moyen-Orient d'aujourd'hui : les rythmes de la techno, qui pourraient être des coups de feu, les klaxons et les mélodies moyen-orientales. "C'était la première fois que je faisais un film sur le passé et une épopée englobant plusieurs générations, et j'ai dû trouver un langage cinématographique pour montrer comment était la vie à ces époques", précise Suleiman. "Je voulais créer un monde cinématographique qui ne transmettrait pas de message mais toucherait le spectateur avec une émotion."
Enfin la dernière projection qui sera proposé sera pour le mercredi 29 février avec deux documentaires Palestine Palestine et Réminiscence d'un voyage en Palestine de Dominique Dubosc.
Palestine Palestine se déroule dans un pays occupé depuis des décennies, un couple de marionnettistes continue d'apporter un peu de joie de village en village. Les enfants rient, peut-être encore inconscients de la gravité de la situation. Le volet central est consacré à la visite du camp de réfugiés de Dheisheh. « Une déclaration d'amour en images faite à tout
un peuple », l'avait qualifié Télérama.
Quant à Réminiscence d'un voyage en Palestine, l'histoire se déroule en juillet 2002. Le dessinateur Daniel Maja est invité en Palestine par le consulat de France à Jérusalem et le ministère palestinien de la Culture, pour relancer un projet d'écoles de dessin à Ramallah et à Ghaza.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)