Algérie

Cycle autour de la Palestine



l'IFA vous propose de clore son cycle avec deux documentaires: Palestine, Palestine et Réminiscence d'un voyage en Palestine en présence du réalisateur Dominique Dubosc, à partir de mercredi à 18h30.Pas besoin de prétexte ni de moment idéal pour en parler. L'Institut français d'Alger a eu la belle idée d'organiser un «Spécial Palestine», en ce premier trimestre de l'année, à travers trois soirées cinéma et une rencontre musicale. Après la musique, place au cinéma. Elle a enchanté le public jeudi dernier grâce à sa sublime voix, suave, et son oud légendaire. Kamilya Jubran nous a entraînés, en duo de Werner Hasller(trompette et synthé) dans un voyage intemporel au coeur de la Palestine. Entre musique orientale traditionnelle et des sons electros, ce concert nous a introduit réellement dans sa quête de ces terres perdues et son infini espoir de les retrouver. La musique, oui, car la parole, la poésie sont déjà de la musique pure qui distillent une émotion palpable et en dit plus long qu'un millier de discours. De la musique et des images plein la tête...et les yeux. Ceci est l'autre versant du programme de l'institut français d'Alger qui a concocté un menu cinématographique des plus variés, intelligent et intéressant. A commencer par Blagues à part de Vanessa Rousselot lequel a été diffusé mercredi 15 février dernier. Pour rappel, nous avions découvert ce film l'été dernier aux neuvièmes rencontres cinématographiques de Béjaïa. Ce film combine humour et gravité. La réalisatrice est convaincue que l'humour n'a pas de frontières, elle va donc à sa recherche en terre sainte. Au cours de ce voyage, résumé en 52 minutes, la réalisatrice française découvrira une toute autre réalité, une réalité méconnue, celle des habitants dépossédés de leur terre et déchus de leur statuts d'être humains à part entière car livrés à une existence des plus précaires. Mercredi dernier fut projeté aussi le somptueux Le temps qu'il reste du célèbre réalisateur palestinien, Elia Suleiman. Dans ce long-métrage d'à peine plus d'une heure, inspiré des notes personnelles de son paternel, et qui débute lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, Elia Suleiman, en mêlant des souvenirs intimes, dresse un portrait de ces Palestiniens qui sont chez eux sans l'être, survivant comme une minorité dans leur propre pays. Le titre fait référence «aux Palestiniens qui sont restés dans leur pays mais qui vivent comme s'ils en étaient absents», explique le cinéaste.Un drame familial des plus touchants où l'on retrouve la touche intimiste d'Elia Suleiman. Enfin rendez-vous est pris pour ce mercredi 29 février avec la clôture du cycle dédié à la Palestine. Palestine, Palestine et Réminiscence d'un voyage en Palestine seront projetés à partir de 18h 30 en présence du réalisateur Dominique Dubosc. Ainsi, l'Institut français d'Alger vous propose de clore son «Cycle autour de la Palestine» avec deux documentaires. Le premier retrace le quotidien d'un couple marionnettiste qui va de village en village, tentant de faire retrouver le bonheur dans un pays occupé depuis des décennies et le second est le voyage fait par le réalisateur et le dessinateur Daniel Maja, celui-ci invité par le consulat de France à Jérusalem et le ministère
palestinien de la Culture afin de relancer un projet d'écoles de dessin à Ghaza et à Ramallah. A ne pas rater donc !


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