Cybercafés, les premiers gagnants

«Le malheur des uns fait le bonheur des autres». Cet adage s'applique parfaitement au matériel informatique. Comme une grande majorité de citoyens ne peut acquérir un ordinateur, le recours aux cybercafés devient incontournable.
Car ce n'est pas seulement pour une connexion à Internet que les gens vont aux cybers. Des étudiants et des fonctionnaires y vont aussi pour rédiger des travaux de recherches ou divers documents. Et ils doivent payer le tarif de connexion (de 50 à 80 dinars l'heure), même s'ils travaillent seulement sur le Word, Excel, Powerpoint ou autres applications.
On se dirige vers des cybercafés également pour imprimer des documents, ce qui coûte généralement très cher notamment pour les étudiants. D'ailleurs, les cybercafés, implantés dans différentes localités, sont toujours pris d'assaut et il faut attendre parfois plus d'une heure pour avoir accès au «service». Certains étudiants préfèrent profiter des tarifs de nuit (Généralement 100 dinars de 20 h à 6h du matin) pour y effectuer leurs travaux. C'est moins cher, mais au détriment du sommeil et du repos'