? L'austérité est souvent mise en avant pour justifier l'arrêt et/ou le retard considérable dans les travaux de réalisation de projets d'utilité publique dans la contrée côtière d'Aïn El Turck. C'est le cas de l'axe routier reliant le village Sidi Hamadi dans la commune d'El Ançor à celle de la daïra de Boutlélis. En effet, l'état de dégradation de ce chemin de wilaya, depuis plus de deux années, expose les usagers à des dangers.Les automobilistes habitués de ce CW 20 dénoncent vivement la détérioration de la chaussée. Cette petite route, s'étendant à cheval sur la zone frontalière délimitant la daïra d'Aïn El Turck à celle de Boutlélis, d'une longueur d'un kilomètre, a été ciblée une année auparavant par une opération de décapage en vue de sa restauration. Fort malheureusement, les travaux ont été subitement suspendus et ce, suite à la défaillance de l'entreprise qui a été désignée par la direction des travaux publics, DTP, d'Oran.
Selon une source proche de ce dossier, ce projet sectoriel, d'utilité publique, qui est à l'arrêt depuis près de deux ans, a nécessité un apport financier d'un montant de 2 milliards de centimes. Il importe de noter que la chaussée de cet axe routier, véritable déviation, qui permet d'éviter les embouteillages, pour accéder à la région d'Aïn Témouchent à partir de la daïra d'Aïn El Turck et ce, sans avoir à traverser la ville d'Oran, se trouve dans un état déplorable, voire impraticable. Les usagers qui empruntent régulièrement ce chemin de wilaya, ont signalé les risques auxquels ils sont exposés en raison de la détérioration, allant crescendo, de la chaussée. «A l'instar des autres automobilistes, il m'est difficile de conduire sur cette route, qui s'est transformée malheureusement en sentier de campagne.
Les pneus de ma voiture sont mis à rude épreuve et je fais très attention avec les cailloux qui tapissent l'étendue de la chaussée», a fait remarquer à ce propos au Quotidien d'Oran, un usager, vivement désappointé, demeurant dans la municipalité d'El Ançor et occupant un poste de travail dans la daïra de Boutlélis. Notons que ce constat n'est pas uniquement spécifique pour cette seule route sur le réseau routier de ladite contrée. Nombre de routes et artères, dans le tissu urbain de cette contrée, nécessitent une opération de restauration en raison de leur état de détérioration avancée.
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Posté Le : 23/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com