Dans son intervention hier sur le plateau d'Ennahar, le SG de la FAF Nadir Bouzenad a évoqué le cas controversé du cumul de fonctions.
Il faut dire que ce dernier continue de faire parler de lui, c'est donc naturellement que la question a été posée à Bouzenad, surtout en l'absence de ce point dans les statuts qui seront soumis au vote de l'AG de la FAF samedi prochain. Selon le SG, le problème est sur le point d'être résolu, la FAF a reçu le feu vert de la FIFA, cela met la pression sur le ministère, appelé à amender le décret relatif au cumul. « C'est tout à fait normal, les gens mélangent les choses, il faut comprendre qu'il existe des postes de bénévolat. On a discuté de ça avec la FIFA, il n'y a pas d'ambiguïté, le COMEX de la FIFA est déjà composé de membres des COMEX, des confédérations continentales. Le souci concerne le poste par poste. Par exemple, le président d'une ligue ne peut pas prétendre à la présidence de la FAF et ainsi de suite, mais il peut être membre du BF? », a-t-il déclaré. La FAF ne va donc pas presser ses six membres menacés par le décret du ministère, à condition que le ministère se plie à cette exigence qu'est l'amendement du décret émis précédemment. Cela va obliger Sadi à se contredire, lui qui insistait dans son discours d'investiture en septembre 2023 sur l'importance d'éradiquer ce cumul. Sa présence à la tête de la tutelle sera-t-elle l'élément déclencheur du changement tant espéré ?
S.M.A.
Bouzenad : « Le football algérien a besoin de stabilité »
Sadi candidat à sa propre succession ? La question revient de plus en plus à l'approche de l'AG élective de la FAF, prévue en mars prochain. Pour le moment, Sadi, ministre et président de la FAF pour la suite du mandat entamé par Amara il y a deux ans, n'a pas encore annoncé sa décision, mais Bouzenad pense que sa reconduction est inévitable. Il développe : « Je ne peux pas me prononcer, il y a des étapes, il y a l'amendement des statuts, puis les bilans prévisionnels. Le président est passé par la FAF, il est connu, il a donné et donne encore, il a fait ses preuves. Le football algérien a besoin de stabilité, de calme, de travailler plus, le changement ne va pas aider nos clubs, nos ligues et notre organisation si on veut progresser. »
« Nos finances se portent bien »
Alors qu'elles étaient en alerte rouge, lorsque Sadi a débarqué à la tête de la FAF, les finances de la Fédération se portent mieux, c'est ce que Bouzenad a affirmé hier : « Grâce à la rationalisation des dépenses, les finances de la FAF sont très bonnes. On a mis de l'ordre dans la gestion des ressources, le projet Forward, les sponsors, on a généré des ressources financières supplémentaires, on a effacé 90 % des carences, on a mis un terme au déficit financier, il reste encore quelques soucis avec des créanciers et des fournisseurs, qui nécessitent encore un peu de temps. »
S.M.A.
Posté Le : 09/01/2025
Posté par : presse-algerie
Source : www.competition.dz