Dans le cadre du mois du patrimoine, la salle des conférences de la direction de la Culture a abrité, la semaine dernière, une rencontre suivie d'une exposition de photos de portraits de chahids et des documents sur la localité et les événements de Sidi Ghalem.
Une bourgade rurale située à une trentaine de kilomètres au sud d'Oran dans la plaine de Mlata sur les hauteurs surplombant la région montagneuse richement boisée de Tafraoui. Elle a abrité, en juillet 1958, durant la Guerre de Libération nationale un haut fait d'armes.
Un accrochage la veille de l'Aïd El Fitr entre un groupe de moudjahidines qui acheminaient de l'armement pour les maquis du Centre et de l'Ouest et des troupes l'armée française qui étaient fortement épaulées par des renforts de légionnaires des garnisons de Saïda, Mascara et Sidi Bel Abbès, appuyés par des blindés et l'aviation de la base de Lartigue (actuellement Ecole Supérieure de l'Air ). Ce haut fait d'arme a fait l'objet d'un ouvrage «La Bataille de Sidi-Ghalem», écrit pour la mémoire et rendre hommage aux sacrifices de la centaine de chouhadas tombés au Champ d'honneur durant cet accrochage. Lors de l'après-midi de ce samedi, plusieurs compagnons d'armes et des invités ont enrichi le débat après les conférences et documentaires présentés à cette occasion.
Posté Le : 28/05/2016
Posté par : soufisafi
Ecrit par : T K
Source : Publié dans El Watan le 04 - 05 - 2013