Algérie

...Culture En Bref...


Il s'est produit au théâtre régional Amar-Laskri : L'éternelle jeunesse de Sadek DjemaouiSadek Djemaoui du mythique groupe El-Bahara s'est produit sur la scène du théâtre régional Amar-Laskri de la ville de Bouira, lundi, pour égayer ses fans qui étaient venus en grand nombre pour l'apprécier. Invité par l'association Besma et la direction de la culture, cet artiste n'est plus à présenter, car il a passé la plus grande partie de sa vie à produire de la chanson populaire dont les textes traitent des nobles causes de la société algérienne, que l'on ne trouve plus de nos jours. Il véhiculera également dans ses chansons exprimées dans sa langue maternelle des messages de tolérance, de respect de la femme, d'amour, sans oublier de fredonner l'exil amer de ses compatriotes, la non-violence. Son caractère pacifiste lui a fait gagner une grande popularité. Il dira à ses fans qu'il a toujours chanté en arabe populaire certes, mais cela ne l'a pas empêché de chanter en français, cette langue pour laquelle il a consacré des titres de ses chansons. L'interprète du groupe El-Bahara est natif de Thénia (wilaya de Boumerdès) en août 1947. Autodidacte, il commença à s'initier au chant patriotique durant son passage aux scouts, alors qu'il avait 14 ans. Des années plus tard, c'est-à-dire en 1975, il créa la troupe El-Bahara avec laquelle il connaîtra la renommée avec ses chansons dont la très populaire fut Djibouha ya Louled. Cette formation, qui a incorporé les instruments du bendir, darbouka, tar, banjo et guitare, nous rappelle les sonorités des troupes mythiques marocaines de Nas El-Ghiwane et Jil Jilala. Les amateurs de sa musique pensent que l'estime que tire Sadek Djemaoui de son public revient à la simplicité des paroles, à sa grande modestie et à ses élans eurythmiques. Et depuis, il n'a pas arrêté de tourner, en gardant son enthousiasme et sa jeunesse malgré les mutations inévitables
Farid Haddouche
CIRQUE AMAR à Aïn Témouchent : Le grand retour du spectacle magique
La population témouchentoise redécouvrira pour la seconde fois, et ce, 15 jours durant, du 11 au 25 février, le cirque Amar qui dressera son chapiteau au stade de proximité mitoyen à la cité des cadres, rue Berrouaïne, et à la nouvelle ville Akid-Othmane. Pour les nostalgiques qui ont déjà eu l'occasion d'assister à ce genre d'événement en 1974 avec le Circus mondial puis en avril 2011, ce sera une belle opportunité de se retremper dans de beaux souvenirs. Ce spectacle provoquera la fermeture d'une rue aux automobilistes pour en faire un parking provisoire, le temps que durera le cirque. En ce qui concerne le choix de Aïn Témouchent, il est justifié par "les facilités accordées par les autorités locales en particulier", comme l'a confirmé son P/APC, Didi Abdelghani. Ce dernier qui veut redonner une nouvelle dynamique à l'animation artistique et culturelle à la ville n'a pas hésité un seul instant pour donner son accord aux responsables du cirque Amar, et ce, en leur affectant le terrain sans grande difficulté ainsi que toutes les commodités nécessaires. Les écoliers et leurs parents souhaiteront bénéficier d'un tarif spécial réduit à la faveur d'une convention qui sera signée avec la direction de l'éducation afin de permettre à un grand nombre d'élèves d'assister au spectacle. Composée d'une trentaine de semi-remorques, la caravane est attendue pour ce week-end. Ce qui fera certainement plaisir au public de Aïn Témouchent qui découvrira les numéros joués par les artistes, les funambules et les dangereux animaux sauvages. Une fois récupéré, le terrain sera revêtu en pelouse synthétique au profit des jeunes du quartier, selon le P/APC.
M. LARADJ
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