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Culture du maïs dans le Grand Sud: Une récolte à la hauteur des attentes



Après le lancement timide de la culture du maïs dans le Grand Sud, avec le soutien des autorités et le courage des agriculteurs, les premiers résultats sont là pour confirmer que la sueur finit toujours par payer. La campagne de récolte de maïs et du tournesol a commencé il y a quelques semaines au Grand Sud et les résultats sont probants, voire satisfaisants, selon la Directrice centrale au ministère de l'Agriculture, Mme Hanane Labiad.

Intervenant, hier, sur la chaîne 3 de la Radio algérienne, Mme Hanane Labiad a attesté de son «satisfecit» après le retour de Timimoune où il y a eu le lancement officiel de la présente campagne de récolte. «Les résultats sont très satisfaisants, sachant que le maïs est une culture nouvelle et pas bien connue dans le milieu agricole», dit-t-elle, citant un opérateur privé qui a réussi le challenge de récolter jusqu'à 115 quintaux à l'hectare, tandis que la moyenne oscille entre 50 et 90 quintaux. Reconnaissant que cette réussite incombe à l'adhésion et la volonté des agriculteurs du Grand Sud du pays, l'invitée de la radio a relevé les efforts de l'Etat, qui a mis également le paquet pour aider ces agriculteurs en subventionnant le prix d'une panoplie de semences importées. «On est en train d'étudier quelle variété s'adapte le mieux au sol algérien et donne le plus de rendement», indique-t-elle, rappelant l'installation d'une commission technique spécialisée pour faire le feed-back du terrain et effectuer le choix variétal.

Mme Labiad indique, en outre, que son département a donné à cette commission la mission d'atteindre les objectifs en la matière : «arriver à une récolte de 220.000 hectares de maïs». Et de souligner que la réalisation de cet objectif est «déglobalisé» sur cinq ans (le quinquennat 2024-2028). «Présentement, poursuit-elle, on doit récolter pour 2024 (la campagne en cours qui se poursuit jusqu'à février prochain-ndlr) les semis sur 16.000 hectares, au niveau d'Adrar, Timimoune et Ouargla. Et d'arriver en 2025 à 30.000 hectares de maïs gras dont 8.000 hectares au nord du pays. Quant à l'écoulement de la production du Soja, du Colza et du maïs gras, l'invitée de la Radio affirme que le département ministériel a «tranché la question en donnant libre choix aux agriculteurs d'aller stocker, transporter ou vendre à l'Office public ou chez les opérateurs privés.

Tout en révélant que l'Etat subventionne le quintal de maïs gras en le cédant à 5.000 DA. «Un prix de loin moins que son prix réel», assure-t-elle. Les oléagineuses aussi, ajoute la responsable, sont cédées à un prix conventionné par l'unité de transformation qui n'obéit pas au prix fluctuant de la bourse internationale et est fixé à 3.000 DA le quintal pour l'individuel et à 3.500 DA pour l'achat groupé.




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