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Après de longs mois de répétition, l'atelier de théâtre, dirigé par le comédien Toufik Mezaâche, a présenté hier, l'avant première de sa production «la cave», l'?uvre de «El Dalia» de Azzedine Mihoubi, adaptée par Toufik Mezaâche qui vient d'initier 30 jeunes au théâtre.La nouvelle pièce raconte l'histoire de deux groupes de jeunes, d'un même immeuble qui s'affrontent quotidiennement pour l'occupation de la Cave, lieu où on croit concrétiser son rêve. Le premier groupe opte pour la danse, alors que l'autre choisi le théâtre. Dans la progression dramatique, l'enjeu devient si important. Ce qui nourrit l'égoïsme chez les deux groupes qui rompent toute forme de communication. Heureusement l'arrivé de «Dawya», un personnage sage, qui, usant d'une ruse, leur permet de comprendre que la danse et le théâtre, font partie de l'art, lequel est basé sur la règle de l'amitié.«Ce spectacle a débuté au mois de septembre 2013. Durant de longs mois de travail, nous avons pu découvrir de jeunes talents tels Rostom, Paco, ou encore Noujoud qui ont un bel avenir devant eux. Nous n'avons ménagé aucun effort pour insérer des jeunes IMC (des infirmes moteurs d'origine cérébrale, ndlr), qui ont pu aussi découvrir un champ d'expression. C'est une très belle expérience qui m'a permis de découvrir et travailler avec des jeunes pétris de qualités.C'est à travers de tels ateliers que nous puissions assurer la relève et former des comédiens dignes du nom. Je tiens à remercier la maison de la culture pour son soutient et sa vision réaliste pour la concrétisation des objectifs culturels de l'établissement qui revient à sa vocation première. Je ne peux passer sous silence le soutien de Salim Bensdira», dira Toufik Mezaâche qui a présenté sa nouvelle production hier à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste. Notons à toutes fins utiles, qu'avant «La Cave», Mezaâche avait ces derniers temps mis en scène le monodrame «fait divers». Pour ses projets immédiats, il prépare avec son complice de toujours, Nouri Rouiguem, plus connu sous l'appellation de Camacho, une autre pièce sous le titre «Aândi Problème».




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