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Quatre artistes peintres de la région de la ville de Sidi Bel Abbès ont été honorés, en début de semaine, par l'association des arts plastiques, El Basma, à l'occasion d'un café littéraire organisé à l'Hôtel Beni-Tala.Hamdad Sid Ahmed, Benaissa Kaddour, Hassar Mustapha et Hassain Abdarrahmane, ex-élèves du Lycée Azza Abdelkader, avaient représenté l'Algérie indépendante, en 1965, en pays helvétique, en prenant part à la semaine culturelle algéro-suisse. «Ils étaient des artistes de talent et constituaient la première génération qui représentait l'Algérie indépendante. S'ils avaient trouvé un soutien, ils auraient pu se consacrer entièrement à l'art plastique et aller loin», a déclaré à l'APS le président d'El Basma, Daz Farid.Celui-ci a évoqué l'apport considérable de ces artistes peintres au mouvement pictural national, souligant l'importance de leur participation à la semaine culturelle algéro-suisse, juste au lendemain de l'indépendance. «Avec l'âge et pour des considérations professionnelles et sociales, nous nous sommes éloignés de la peinture. Chacun a choisi sa voie et pris un chemin hormis Hamdad Sid Ahmed, qui est resté fidèle à cet art», a indiqué pour sa part Kaddour Benaïssa, l'un des peintres honorés.En cette occasion, le Dr Reffas Driss a présenté son dernier opus, intitulé De Robba à l'arbre de fer, j'écris mon nom, paru en 2013 aux éditions Edilivre, à Paris. Dans la première partie de son ouvrage, en respectant les dates et les évènements, l'auteur à travers un riche dialogue met envaleur le donatisme et la lutte de la religieuse Robba dans le sud de la Maurétanie Césarienne face aux berbéro-romains adeptes de l'Eglise impériale de Rome, d'après le texte de présentation du livre.Aussi, il s'élève contre l'intégrisme religieux qui a secoué l'Algérie en rendant hommage aux jeunes enseignantes d'Aïn Adden froidement assassinées le 27 septembre 1997. Dans la deuxième partie intitulée l'arbre de fer, la sentinelle de la paix, il met en relief l'esprit de tolérance qui animait les communautés religieuses dans son village natal, le sentiment nationaliste au niveau du mouvement ouvrier et au niveau du club musulman de football. Il évoque aussi les différentespersonnalités européennes et musulmanes autochtones qui ont marqué de leurs empreintes la période coloniale.




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