CSC : La récupération, l'objectif de Garzitto

Saâdane : «Le haut niveau exige de l'organisation professionnelle»Après un long trajet effectué à Béchar, la délégation constantinoise a été surprise de retrouver un groupe de supporters à leur attente à l'aéroport Mohamed-Boudiaf, avant-hier, vers 1h du matin. Ils voulaient accueillir les copains de Boulemdaïs, après leur exploit réussi samedi dernier à la Saoura. Une belle surprise qui a fait énormément plaisir aux joueurs et au staff technique. Après cela, Garzitto a vu nécessaire d'accorder un peu de repos à ses joueurs pour recharger leurs batteries. Les Verts ont eu une demi-journée de repos, soit le dimanche matin, alors que la soirée était consacrée à une séance de décrassage, nécessaire surtout pour les joueurs qui ont pris part au dernier match face à la JSS.
Le manque de moyens pose problème
Le CSC souffre depuis une dizaine d'années du manque de moyens de récupération. Cela reste très important pour l'amélioration de la performance physique, sauf qu'à Constantine, il n'y a ni Jacuzzi, ni sauna, ni hammam, ni massages ni vélo... Place à l'improvisation ! Garzitto n'a pas d'autre choix que d'alléger les séances d'entraînement, afin d'éviter la fatigue physique et préserver le peu d'énergie qui existe encore dans les jambes de ses joueurs, à quelques jours d'un autre déplacement périlleux qui attend le CSC à Oran.
4 absences à la reprise
Lors de la séance de décrassage programmée dimanche soir, quatre joueurs ont manqué à l'appel. Il s'agit de Gi N'gomo, Derrag, Hourri et Sebbah. Ce dernier a été autorisé à s'absenter, alors que l'autre trio suit toujours un programme de rééducation pour soigner des blessures.
Bezzaz bouderait-il son club '
Si l'absence des quatre éléments cités plus haut est normale, un joueur a raté aussi cette séance, sauf que son absence n'est pas justifiée. Allusion faite à Yacine Bezzaz.L'ex-Strasbourgeois n'a pas répondu à l'appel. Une première pour le joueur qui est d'habitude très discipliné, organisé et impliqué dans sa vie professionnelle. Certains prétendent que c'est une manière pour le joueur de démontrer sa colère, après sa non convocation pour le match face au JSS. Garzitto, qui avait des choix à faire, a laissé Bezzaz au repos pour le bien du joueur lui-même qui n'arrive toujours pas à digérer sa mésaventure avec les responsables du club de Dubaï. D'ailleurs hier, le CSC avait une séance d'entraînement, et si Bezzaz manquait à l'appel, cela confirmerait la thèse que le joueur boude son équipe.
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Saâdane : «Le haut niveau exige de l'organisation professionnelle»
Invité comme consultant sur le plateau d'une chaîne privée avant-hier, celui qui est supposé être le directeur technique sportif du CSC a donné son avis sur le club et son bon démarrage en championnat. Mais connaissant le tempérament de Cheikh Saâdane, un éternel insatisfait, il avait un avis propre à lui sur le CSC qu'il voit encore pas bien structuré : «La stabilité dans une équipe est une chose très importante, alors qu'on voit au CSC que son effectif a connu un changement de 50% et un nombre important de joueurs ont été recrutés cet été. Je pense que le CSC a encore besoin de gagner en matière d'organisation professionnelle à l'avenir pour arriver à son vrai haut niveau et rester dans la continuité». Le plus étonnant dans les paroles de Saâdane est que certains fans Sanafir partagent l'avis de l'ex-sélectionneur, tout cela pour dire que le club est encore loin de la perfection et un grand travail reste à accomplir.
L'ESS le veut à tout prix
On dirait que les Sétifiens ne comptent jamais lâcher le CSC. Après avoir poussé Vélud à la démission et lui avoir collé à plusieurs reprises la rumeur de contacts avec le CSC, la direction de Hamar s'intéresse à présent à Rabah Saâdane. Ce dernier, qui a déclaré à maintes reprises qu'il n'était pas prêt à retourner sur le banc d'entraîneur en Algérie, est très courtisé par la direction de l'ESS. Le future DTN du CSC n'a toujours pas donné de suite à l'appel des Sétifiens et attend toujours la désignation par Tassili du nouveau PDG pour entamer sa mission à l'école du CSC.
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Le poste de PDG de la SSPA/CSC toujours vacant
Les affaires administratives stagnent au même degré et il n'y a aucune amélioration ni changement au niveau de la SSPA. L'actionnaire majoritaire Tassili Airlines semble préoccupé par d'autres occupations et tâches, alors que le CSC continue de fonctionner par les efforts de certains dirigeants qui appartiennent plus au club amateur. Depuis la démission de Makroud pour des raisons de santé, le poste de président du conseil d'administration est toujours vacant. La candidature du seul candidat, Bensalem, n'a pas été acceptée par les responsables de la firme de transport aérien et depuis c'est le flou total. Il n'y a aucun indice sur l'identité du futur patron de la SSPA/CSC et cela commence à tarder surtout que le temps joue en défaveur du CSC qui souffre de quelques soucis de dettes. Ce statu quo n'arrange personne et c'est peut-être le moment pour TAL de prendre les choses en main.