Maïza : «On a réussi l'essentiel : les 3 points.» Le CSC ne recrutera que deux joueurs en hiver. Le mauvais timing du feuilleton Henaïni-Soussou-Garzitto.S'il y a un élément qui n'a pas pris autant de plaisir que ses camarades, samedi soir au stade Hamlaoui, c'est bien Mohamed Derrag. Ce dernier a eu du mal à digérer son statut de remplaçant face au CRB. Le joueur avait même refusé de s'échauffer en début de partie, préférant rester au vestiaire. Une manière d'afficher son mécontentement à Garzitto. Un acte pas très professionnel de Derrag qui devrait penser avant tout à l'intérêt de l'équipe. Ce qui est certain, c'est que la direction ne badine pas avec ce genre de cas d'indiscipline. D'après notre source, Derrag ne passera pas en conseil de discipline, car il est revenu à de meilleurs sentiments. Mais l'enfant de Bou Ismaïl n'échappera pas à une amende. Donc Derrag sera sanctionné financièrement, très juste comme décision qui ne va pas trop le pénaliser, lui qui veut avoir, en fin de compte, plus de temps de jeu.
Allag et Houri, les déceptions de Garzitto
La performance collective du CSC samedi était, grosso- modo, bonne, même s'il y a ce sentiment que l'équipe peut encore progresser et faire beaucoup mieux. Sur le plan individuel, il y a des satisfactions et des déceptions. Parmi ces dernières, celle de Houri qui a un gros défaut, celui de ne faire aucun effort dans la récupération. Il y a aussi le rendement très juste d'Allag qui a évolué sur le couloir gauche. Garzitto été obligé d'incorporer l'ex- du NAHD, pour combler les absences de Bahloul et Belakhdar, sauf qu'Allag est plus habitué au poste de milieu récupérateur, malgré son bon pied gauche. Allag n'a pas montré grand-chose dans ce nouveau poste de latéral et le CSC était obligé d'avoir recours aux longues transversales pour porter le danger vers la zone du CRB. Toutes ces remarques ont été notées par le coach italien qui ne refera sûrement plus l'erreur de positionner Allag sur le couloir gauche.
Garzitto compte beaucoup sur Belakhdar
Le manque de fraîcheur physique d'Ammar Belakhdar l'a privé de prendre part au match de samedi passé face à son ancienne équipe, le CRB. L'entraîneur en chef, Diego Garzitto, voulait au départ incorporer le joueur, en l'absence de Bahloul et de l'importance de la rencontre, en fin de compte, Belakhdar a été laissé hors des 18 pour une autre semaine. La seule certitude est que le retour du joueur dans la liste des onze est prévu face au RCA, le prochain week-end. Garzitto compte beaucoup sur Belakhdar qui a cette capacité d'aider les attaquants avec ses centres bien ajustés ainsi que son jeu défensif très engagé qui l'aide beaucoup dans les duels.
Du repos pour Sebbah
Titulaire samedi soir face au CRB, le latéral droit Sebbah ne s'est pas montré sous son bon visage habituel. Très diminué physiquement, Sebbah n'a pas participé au jeu offensif de son équipe. La plupart du temps, l'Oranais est resté dans son couloir et s'est contenté de défendre dans sa zone. Avant la pause, Sebbah a ressenti une douleur atroce au niveau de la cuisse, cela l'a incité à demander le changement, mais le staff médical avait un autre avis. Après la pause, Sebbah est revenu sur la pelouse, mais pas pour longtemps, le joueur ne pouvait pas continuer son match, il a été obligé de céder sa place au début de la deuxième période. Selon nos informations, Sebbah a juste besoin de quelques jours de repos ; cette blessure n'a rien à voir avec l'ancienne qu'il a contractée, après le match du MCO.
Maïza : «On a réussi l'essentiel : les 3 points»
La ligne défensive constantinoise reste la meilleure en championnat. Après dix matchs disputés, le CSC a encaissé 5 buts seulement. Une performance qui n'est pas à la portée de n'importe quelle formation. L'un des éléments qui a connu une montée fulgurante est Adel Maïza. Ce dernier forme un bon duo avec le Malien Berthé Oussmane dans l'axe. Une entente qui est née à force de jouer ensemble chaque week-end. Après le match face au CRB, Maïza a déclaré : «On a affronté une équipe du CRB qui pratique du bon football moderne avec des individualités de qualité et des éléments expérimentés. Pour nous, l'essentiel était d'arracher les trois points de la victoire, peu importe la manière. Le penalty que l'arbitre nous a accordé est venu à un moment très important de la rencontre. On a su préserver notre avance et gérer la suite de manière intelligente, surtout en seconde période. Dieu merci, on a réussi un joli succès, c'est le plus important pour nous.»
Le CSC ne recrutera que deux joueurs en hiver
La Ligue a tendance à n'annoncer que de mauvaises nouvelles aux clubs des L1 et L2. Cette fois, ça concerne le nombre de joueurs à recruter cet hiver. Les clubs ne doivent pas dépasser le nombre de trois joueurs. Pour le CSC, ce n'est pas une bonne chose ; la direction clubiste, qui a déjà recruté El Bahari il y a de cela presque un mois, devra recruter deux autres éléments seulement début janvier prochain. Boulhabib, qui est à la recherche d'un défenseur central pour combler le manque qui existe dans ce poste, va sûrement utiliser une licence lors du mercato pour en finir avec ce problème de défenseur. Pour ce qui est de la dernière licence, c'est au staff technique de décider comment l'utiliser.
La direction contrainte de ne rien vendre à cause de la CAF
On se dirige vers une participation du CSC en Coupe de la CAF, en février prochain. C'est presque certain, on attend juste la confirmation de la direction qui n'a toujours pas répondu officiellement à M. Raouraoua. Une compétition de ce genre demande des moyens financiers et humains. Garzitto et Soussou le savent très bien, c'est pour cette raison que Boulhabib avait proposé au président de la FAF d'augmenter le nombre à cinq joueurs par équipe en ce mercato. Sauf que la FAF n'est pas très intéressée par cette idée. En d'autres termes, la direction clubiste est obligée de garder tout l'effectif actuel, en plus des trois autres licences que le CSC utilisera en janvier. C'est la seule manière pour faire face aux prochains rendez-vous et la programmation démentielle qui attend le CSC à la phase retour.
Le mauvais timing du feuilleton Henaïni-Soussou-Garzitto
Les Sanafir ont beaucoup attendu cette première place. On ne parle pas de jours, ni de mois, mais d'années de patience. Le CSC n'a jamais réussi un si joli début de championnat depuis 16 longues années et arracher la première place du classement a été la cerise sur le gâteau ce week-end. Au lieu de voir un entraîneur heureux et jubiler intérieurement et des dirigeants solidaires et fiers, d'autres sensations ont fait leurs apparitions et ont gâché le plaisir de certains qui, pourtant, se donnèrent à fond ces derniers mois. Boulhabib a mal choisi le moment pour faire son cinéma avec Henaïni, même si le rendement de ce dernier laisse vraiment à désirer, sans oublier le ras-le-bol et cette révolte venue un peu en retard de la part de Diego Garzitto qui, franchement, s'est laissé faire lui aussi les semaines précédentes sur certaines choses. L'Italien a laissé des brèches, ce qui a poussé Boulhabib à faire une chose désagréable, le retrait de licence de Henaïni, la veille d'un match important. Le mot de la fin est que ce feuilleton est mal tombé, ses acteurs ont tous manqué de tact et doivent assumer les conséquences à l'avenir.
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Posté Le : 05/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdou H
Source : www.lebuteur.com