CSC : Amrani : «Il n'y a pas de sentiments en football et celui qui n'a pas convaincu sera libéré»

Le premier responsable à la barre technique du CSC, Abdelkader Amrani, a estimé que personne n'est indispensable et seul le travail paye et le joueur qui ne mérite pas de jouer dans ce grand club sera appelé à chercher un autre club : « En football il n'y a pas de sentiments, et celui qui n'a pas convaincu durant cette saison sera mis sur la liste des libérés. Il n'y a pas de social et seuls les meilleurs seront retenus et maintenus dans l'effectif pour la prochaine saison ».« On doit améliorer ce qui est positif et enlever les mauvaises choses »
Pour notre interlocuteur, si les dirigeants veulent que le club reste au sommet, il faut aller de l'avant et améliorer les choses positives tout en enlevant ce qui est mauvais et ce qui n'a pas marché cette saison : « Il faut positiver les meilleurs choses, tout en essayant de rectifier le tir des erreurs commises. Le CSC a gagné le titre et ce club doit rester au sommet en continuant à rafler la mise et à arracher d'autres titres. Il faut que ça devienne une tradition ».
« Tout le monde s'est sacrifié pour le club»
Pour le coach Abdelkader Amrani, si le CSC a réussi à s'offrir le titre de champion d'Algérie, c'est grâce à l'apport de tout le monde : « Toutes les parties ont contribué à ce sacre, joueurs, dirigeants, supporters, staff technique, autorités locales et patrons de l'ENTP. C'est grâce à cette mobilisation de tout le monde que le CSC est sacré champion d'Algérie cette saison ».
« Même ma famille m'a beaucoup soutenu»
Certes, il a toujours préféré ne pas parler de sa famille, mais cette fois il a reconnu que n'était le soutien de cette dernière, il n'aurait pas réussi à accomplir son travail comme il se doit de mener le CSC vers le deuxième titre de son histoire : « Certes tout le monde a contribué à ce titre, mais je dois signaler aussi une chose, ma famille s'est sacrifiée cette saison à mes côtés en m'aidant beaucoup. J'étais loin de ma famille, mais j'ai toujours eu son soutien. Ce qui m'a permis de travailler dans la sérénité ».
« Il y a des joueurs qui oublient le passé et ce que le CSC leur a donné »
Comme il n'a pas omis de parler de ces joueurs qui sont passés par des moments difficiles et qui ont réussi à refaire surface sous sa houlette : « Il y a des joueurs qui oublient le passé, avant qu'ils soient réhabilités et qui sont parvenus à retrouver leurs sensations, grâce à la confiance que j'ai placée en eux. Donc ils ne doivent pas oublier ce que le CSC leur a donné ».
« Il n'y a pas un joueur plus grand que le CSC »
Abdelkader Amrani a aussi signalé une chose très importante : « Pour moi il n'y a pas un joueur plus grand que le CSC. Pour moi les choses sont claires, le CSC est plus grand que tout le monde et c'est grâce à cette équipe que des joueurs se sont fait un nom cette saison et ont pu se distinguer ».
«Ce club continuera à aller de l'avant avec ou sans moi»
Pour ce qui est de son avenir et de celui du club, notre interlocuteur nous répond : « Le CSC est un grand club qui a toujours existé et continuera d'exister avec ou sans moi. Personne ne sait ce que le destin nous réserve ».
«Personne n'est indispensable, y compris moi»
Le driver du CSC nous a aussi déclaré : « Personne n'est indispensable au CSC, ni le joueur, ni l'entraîneur, ni le responsable. Pour vous dire que le club est plus grand que tout le monde ».
«On doit avancer, pas reculer»
Le responsable à la barre technique des Vert et Noir exhorte les dirigeants à veiller sur cet acquis réalisé cette saison, en prévision de la prochaine saison : « On doit garder cette dynamique en avançant encore, et non pas reculer. Il faut apprendre à gagner des titres chaque saison et non pas le contraire ».
« Le dirigeant, le coach ou le joueur ne doivent pas s'enflammer »
Comment il a estimé que : « Il faut que les gens sachent une chose, ni le dirigeant, ni l'entraîneur, ni le joueur ne doivent se croire au sommet, car il faut savoir garder les pieds sur terre. Certes c'est facile d'arriver au sommet, mais difficile de s'y maintenir ».
« Le secret de la réussite, c'est le sérieux et la discipline »
En conclusion, le coach des Sanafir, Abdelkader Amrani, a expliqué que le secret de la réussite c'est le sérieux et la discipline : « Si le CSC s'est distingué cette saison en s'offrant le titre de champion d'Algérie, c'est grâce au travail gigantesque accompli durant toute la saison et à l'intersaison. En plus il y a ce facteur discipline qui a fait la différence et qui a permis au groupe de travailler dans un cadre organisé et personne n'a été marginalisé. Tous les joueurs étaient sur un pied d'égalité. Voilà le secret de notre réussite cette saison ».