CSC

Une autre bourde de l'ancienne directionLe peu d'espoir suscitait chez le staff technique et les fans pour la qualification du trio recruté l'hiver dernier vient de s'évaporer. En effet, les trois joueurs Bouhenna, Sayeh et Ziad ne prendront pas part à l'aventure africaine de la CAF. L'unique chance de les voir jouer cette Coupe de la CAF, c'est d'attendre le mois de juillet, à l'ouverture du marché des transferts et des listes africaines pour placer de nouvelles licences. Pour ce faire, il faut se qualifier à la phase de poule et éliminer l'ASEC Mimosas. Ainsi, le trio clubiste doit s'armer de patience et d'espoir pour espérer prendre part à cette aventure au goût spécial. Seulement, Simondi voulait qualifier les joueurs à cette période pour s'offrir quelques choix supplémentaires, surtout avec la vague de blessures qui touche quelques éléments titulaires de l'équipe, comme Belakhedar, Benattia, Houri et Bezzaz, qui rateront le CRBAF et l'ESS ainsi que le match contre l'ASEC Mimosas, le 23 mars prochain. Si on ajoute aussi la suspension de Allag en Coupe de la CAF, cela réduit la liste de Simondi à 17 éléments prêts à cette compétition continentale. Heureusement que ce trio sera présent en championnat prochainement. Une autre bourde de l'ancienne directionL'ancienne direction a bien fait de lâcher l'équipe. Durant les derniers mois, des décisions anarchiques ont été prises, en négligeant pas mal d'affaires. D'ailleurs, tout cela s'est répercuté négativement sur le CSC qui paie le prix à l'heure actuelle. La venue de Bentoubal à la tête du club est peu tardive. S'il était venu un peu plus tôt, on aurait pas vu la libération facile du jeune Zaghli ni celle du métronome du milieu, Boucherit, ni aussi la disqualification de Bouhenna, Sayah et Ziad en Coupe de la CAF, de quoi nourrir des regrets chez le simple supporter clubiste qui souhaite toujours le bien à son équipe. -Simondi visionne les matchs de l'ASECLe coach français agit parfois en silence et fait son travail rapidement pour gagner du temps, un professionnel en la matière. Avant le match retour face au Red Lions, Simondi avait demandé à ses amis techniciens en Côte d'Ivoire de lui communiquer des informations sur le futur adversaire du CSC en Coupe de la CAF, à savoir l'ASEC. Depuis, sa boîte émail déborde d'informations et notes sur le géant d'Abidjan. Cette semaine, il entame une autre étape dans ses recherches, en visionnant les matchs de l'ASEC Mimosas, histoire d'avoir une idée précise sur le jeu de son futur adversaire, notamment ses points forts et faibles. Vu sa réputation, cette équipe fait peur pour le moment, en attendant la vérité du terrain. -Les joueurs auraient touché l'argent hierComme annoncé sur ces mêmes colonnes, l'actionnaire majoritaire du groupe Tassili cherche à en finir avec les salaires en retard des joueurs, qui sont en manque depuis trois à quatre mois. Ces derniers ont eu droit, mercredi, à deux mois de salaire pour chaque joueur. Ce déblocage s'est produit hier, car les entreprises étatiques tardent à payer leurs fonctionnaires. Les coéquipiers de Boulemdaïs sont aussi des employés de la société TAL et le savent bien. Enfin, cela arrive au bon moment et motivera davantage les joueurs.Certains doivent évoluer leur espritLe nouveau président du conseil d'administration, Bentoubal, a promis aux joueurs la totalité de leur argent avant les matchs contre le CRBAF et l'ESS. En effet, il a tenu à ses engagements. Une certaine confiance s'est rétablie entre les joueurs et la direction actuelle. Une minorité ne croyait qu'au concret. Certains sont allés vérifier leur compte, mais ils sont revenus bredouilles. Cette frange, qui voulait boycotter les entraînements, est formée des blessés et ne sont pas des titulaires indiscutables. Cette mentalité devrait être bannie à l'avenir. Avant de recruter, le CSC doit réfléchir à deux fois, l'ère de l'amateurisme est révolue et les joueurs doivent bien le comprendre. -L'ASEC manque d'expérienceA part quelques bons éléments qui savent faire la différence dans les matchs importants, l'ASEC demeure une jeune équipe inexpérimentée. L'endurance physique est son point fort. L'autre détail, c'est qu'elle négocie mal ces matchs à domicile. Les copains de Koffi qui, rappelons-le, ont battu l'équipe malienne chez elle, à Bamako, mais au retour, le match s'est soldé sur un score de 1-1 à Abidjan.-CSC-ESS, mardi à 17hA la ville des Ponts, on pense déjà au prochain clasico qui aura lieu mardi prochain entre le CSC et l'ESS. Les deux directions sont parvenues à un accord pour le faire jouer un mardi soir, à 17h et non à 15h comme annoncé précédemment. Nous souhaiterions qu'il y ait d'excellentes conditions climatiques, ce jour-là, pour que la fête soit totale au stade Hamlaoui.-Déplacement à Aïn M'lila le jour du matchSi le CRBAF a décidé de faire sa mise au vert à l'hôtel des Frères Bouali d'Aïn M'lila, la troupe à Simondi restera à Constantine et passera sa nuitée, de vendredi à samedi à l'hôtel El Hocein, situé à la Nouvelle Ville. Ainsi, le club constantinois fera quelques économies, en prenant la route vers le stade Demane-Debih, samedi après le déjeuner de midi.