Algérie


CSC
Gaouaoui : «Je remercie mes coéquipiers» Beldjilali : «Je viendrai un jour au CSC» Zerdab : «La qualification venue au bon moment»Ce monde est étrange, et ce qui arrive au CSC on ne le trouvera peut-être jamais ! Après le limogeage de l'entraîneur Garzitto par ses propres joueurs quelques jours auparavant, ces derniers se sont débrouillés comme ils le pouvaient pour battre la JS Saoura vendredi soir. Une victoire arrachée d'une manière marquante car on a eu droit à une équipe du CSC présente dans les duels, hargneuse, nerveuse et surtout généreuse dans l'effort. Des qualités rares chez ces derniers et qu'on ne voit plus chez les coéquipiers de Zerdab en championnat. Mais après les gros efforts fournis, les récompenses déboulent souvent dans la suite, ce que le CSC a fini par récolter avant-hier avec cette qualification aux 16es de finale qu'on qualifierait de méritée.Des joueurs combatifs, surtout libérésLa victoire récoltée par le CSC face à la JSS est venue suite aux automatismes et schéma tracé par Garzitto. Laâouar et Gaouaoui n'ont pas voulu trop s'aventurer avec le onze rentrant. Ces derniers sans la moindre expérience ont juste joué les pompiers et le jeu de l'entraîneur afin d'éviter la honte en direct, avec un 4-2-3-1 qui est la stratégie prônée par les Constantinois depuis le début de saison. Cela nous amène à dire que Garzitto a une part de la victoire de vendredi même s'il était absent, maintenant quand des entraîneurs partent il y a toujours des changements de statut où des réactions positives ou négatives apparaissent dans chaque club. Avant-hier, on a surtout senti un CSC plus libéré qui a joué d'une façon, il faut dire, un peu hasardeuse et désorganisée mais surtout offensive basée sur les efforts individuels de chacun, il y avait évidemment des gestes de trop, des mauvaises passes à gogo et les déchets dans le jeu, à un point où on sentait que chacun faisait ce qu'il savait faire, le genre de choses qu'on ne voyait pas avant sous l'ère de Garzitto. Mais bon restons dans le positif. Le CSC a réussi l'essentiel et c'est déjà un grand pas de fait sur le chemin du rétablissement et le retour à la normale.Boulemdaïs a chassé le signe indienLes Sanafir ont beaucoup attendu le réveil des attaquants de leur formation, l'attaque du CSC a fini par trouver le chemin des filets avant-hier grâce au buteur maison Hamza Boulemdaïs. Ce dernier a su comment exploiter le joli centre de son coéquipier Sameur en plaçant une bonne tête croisée dans les filets de Laouti. Pour rappel, Boulemdaïs a connu une période de disette qui a duré exactement un mois et demi avec six matchs sans inscrire le moindre but. Le signe indien a été chassé avec ce but en Coupe d'Algérie. Cette réalisation inscrite avant-hier face à la JSS est la sixième pour l'ex-baroudeur du MOC cette année toutes compétitions confondues et la 21e depuis son arrivée au CSC la saison passée. Espérons que ce but va encore le libérer en championnat surtout que son équipe s'apprête à négocier un sérieux virage avec cette double confrontation face au MCA et la JSK.Gaouaoui : «Je remercie mes coéquipiers»Celui qui a endossé le costume d'entraîneur du CSC vendredi soir s'est bien comporté dans un rôle très différent. Gaouaoui qui est un gardien de but expérimenté a récolté avant-hier sa première victoire en tant qu'entraîneur, le genre de chose qui n'arrive pas tout le temps aux jeunes techniciens de nos jours. Gaouaoui a savouré ce premier succès : «Je me préparai pour prendre par à cette coupe, mais j'ai fait passé l'intérêt de l'équipe avant le mien dans cette période très sensible. Je suis très heureux pour mes coéquipiers qui ont réussi l'essentiel et qui ont appliqué mes consignes à la lettre. Cette qualification est comme un déclic pour nous. A présent, il faut confirmer en championnat.»Beldjilali : «Je viendrai un jour au CSC»Le capitaine de la JS Saoura a eu droit à un accueil et à une sortie de terrain royale vendredi soir à Hamlaoui. Le joueur est très admiré par les Sanafir qui ont scandé son nom. Un geste qui a touché le joueur qui nous a confié à la fin de la partie : «Je suis évidemment déçu par cette élimination face un adversaire coriace, mais la réaction des Sanafir m'a profondément touché et je leur promets de venir un jour jouer pour le CSC.» Une chose qui ne risque pas d'arriver dans l'immédiat vu que Zarouati compte placer son chouchou à l'USMA de son ami Haddad.Zerdab : «La qualification venue au bon moment»«C'est une bonne victoire et une qualification obtenue face à un adversaire qui pratique un joli football. On a certes inscrit un seul but, mais l'essentiel était de se qualifier pour surpasser cette période compliquée, surtout chargée de pression et de stress.»Benattia a enfin jouéMalgré le départ de Garzitto, Benattia n'a pas joué titulaire, la malchance poursuit le joueur qui est habité par le doute et qui croit que Garzitto avait une dent contre lui, ce qui certainement faux. La seule nouveauté pour Benattia est qu'il a enfin joué quelques minutes dans un match officiel avec le CSC. L'Oranais peut remercier le capitaine de la JSS Beldjilali qui a précipité la sortie de Boucherit avec ce coup de ballon qui a frappé la tête de Antar. Laâouar a compris qu'il fallait combler ce vide par un autre milieu de terrain qui a du métier, c'est de cette façon que Benattia a pu avoir sa chance. Cela lui fera-t-il changer d'avis, lui qui a déclaré précédemment de vouloir changer de club le mercato prochain 'Rien de grave pour Boucherit et Boulemdaïs Boulemdaïs et Boucherit n'ont pas continué la rencontre d'avant-hier. Sortis sur coup de blessures, les deux éléments clés du CSC ont juste besoin d'une période de repos qui ne dépassera pas les trois jours pour récupérer leurs forces, cela mettra fin à la crainte du staff technique ainsi que les fans car il ne faut pas oublier que le CSC a disputé le match de coupe sans sept éléments tous à l'infirmerie.Les Sanafir veulent une baisse du prix du billetAvant-hier, une frange de supporters présente au stade a réclamé une baisse des tarifs du billet du stade fixé à 300 DA l'unité. L'argument utilisé par ces supporters est que la direction du CSC ne cesse de dire qu'elle jouera le maintien, alors les fans ont répliqué par une longue banderole où on pouvait lire en arabe des mots qui avaient comme signification en français ceci «Incorrect de payer 300 DA pour jouer le maintien». Des propos que les dirigeants ont sûrement lus. Reste à savoir si cette demande sera exaucée lors des prochains rendez-vous.




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