A l'évidence, le CSC file actuellement du mauvais coton. En tout cas, ses
plus fidèles supporters reconnaissent qu'il se trouve dans une mauvaise passe. «Durant
la phase aller, quelques bons résultats comme ceux réalisés contre l'USMH, l'USMA et l'ESS nous ont enflammés, mais c'était l'arbre qui cachait la
forêt, car il s'est avéré par la suite qu'il y a, à l'évidence, une crise
terrible qui couvait depuis longtemps au club et qu'on s'est efforcé de
dissimuler : une infirmerie qui ne désemplit pas, des absences permanentes de
joueurs que l'on a fait venir à coup de centaines de millions et qui ne jouent
que par intermittences. Ce qui ne permet pas à l'entraîneur Bouarrata
de travailler dans de bonnes conditions», souligneront quelques supporters. Ces
derniers, assommés par la défaite concédée contre l'ASO, ont reconnu que la
responsabilité de l'entraîneur n'est pas engagée. «L'entraîneur n'a jamais pu
aligner deux fois de suite la même équipe. Ajoutez à cela que les renforts
appelés au début de la saison et lors du dernier mercato
n'ont pas apporté le plus escompté. Et à ce train, bien malin qui pourrait
compter sur un potentiel déjà usé», ajouteront-ils. Donc la politique menée par
les responsables ne donne pas de fruits. Ensuite, beaucoup de personnes
estiment que certains dirigeants ne jouent pas le jeu, car constamment absents.
Ensuite, il y a ce problème de paiement des salaires et des primes qui se pose
avec acuité et qu'on tente d'occulter. Sinon, comment expliquer les nombreuses
fugues de certains joueurs durant les stages et aux entraînements ? «Cela
prouve, si besoin est, que les choses ne sont pas au mieux et cela se répercute
fatalement sur les résultats, dont le dernier face à Chlef
va avoir des conséquences désastreuses. «On sent déjà une certaine
démobilisation des joueurs et en l'absence des dirigeants, il n'y a que Bouarrata qui fait face à la fronde des fans qui viennent
chaque fois le chahuter aux entraînements», conclura ce groupe de supporters.
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Posté Le : 30/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com