Algérie

CS Constantine : Un club dans l'impasse



Le CS Constantine se trouve dans une impasse à l'orée du championnat national de Superdivision. Un problème d'ordre réglementaire est à l'origine du conflit qui oppose l'ancienne direction à la DJS de la wilaya de Constantine. Mourad Mazar, le président « déchu », vient d'être confirmé dans son poste par la justice qui s'est déclarée incompétente dans l'affaire et ce, jusqu'à son traitement définitif. Le DJS a fait fi de la décision de justice, ce qui a amené Mourad Mazar à déposer plainte contre le DJS et saisir en même temps la FIFA. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, daté du 26 juillet, le tribunal de Constantine a réitéré sa décision et demande au DJS de reconnaître M. Mazar comme seul président du club. Une autre démarche a été entamée par le concerné auprès de la Fédération internationale de football (FIFA), laquelle avait demandé par le biais de deux communiqués, en l'espace de trois jours, à la FAF « d'intervenir rapidement et nous tenir informés des dernières évolutions dans cette affaire ». Ounis exaspéréLe président élu du CSC, Noureddine Ounis, est sorti hier matin de son silence, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège provisoire du club, sis au niveau du petit complexe sportif de proximité de Boussouf. Il a ainsi affirmé : « On est las de l'attentisme dont font preuve les autorités locales. On a été patients, on n'a pas fait de vagues, mais je crois que les délais sont largement dépassés et que quelque chose aurait pu être fait depuis longtemps. » Le coup de colère d'Ounis est dû essentiellement au fait que l'ancien président occupe toujours le siège du club, bien que la DJS ait reconnu le nouveau bureau. Ounis minimise aussi l'importance de la missive de la FIFA envoyée la semaine dernière à la FAF ; il dira à ce sujet que « la FIFA n'a fait que demander des précisions à la fédération algérienne sur une affaire sur laquelle elle a été saisie. Mazar essaie de tromper l'opinion publique par rapport à une banale correspondance. Nous n'avons rien à craindre de ce côté-là ».


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