Algérie

CS Constantine: Quelles sont les causes du déclin '



Les fans constantinois du CSC n'en croyaient pas leurs yeux. A un quart d'heure de la fin du match face au CRB, leur équipe menait au score et s'acheminait vers une victoire. Au coup de sifflet de l'arbitre, les coéquipiers de Mebarakou rejoignaient les vestiaires avec une douloureuse et inattendue défaite. Comment expliquer ce retournement de situation ' D'aucuns y voient là les conséquences de la crise au sein du club, qui a débouché sur le départ du coach Chérif Hadjar. D'autres diront qu'il y a déjà quelque temps que le rendement de l'équipe a baissé. Même en prenant en compte l'inconstance qui mine la majorité des équipes de la Ligue 1, on ne comprend pas cette chute brutale d'une formation qui figurait, il y a peu de temps, dans le lot des prétendants du titre ou, au moins, pour les places d'honneur.On rappellera, en effet, qu'à l'issue des 11e et 12e journées, le CSC était tout simplement le dauphin du CRB avec un bilan flatteur, devant une flopée de grosses cylindrées, avec notamment une défense qui n'avait concédé que 5 buts, et seule celle de l'ESS avait réussi la même performance. Hormis la victoire acquise à domicile face à la JSK, les «Sanafirs» ont alors collectionné les contre-performances face à l'USB, l'USMA, le HBCL, le MCO, et récemment contre le CRB. Où est passé le jeu collectif affiché auparavant ' Le football rythmé qui a fait mal à tant d'adversaires a disparu. La seconde mi-temps face au leader a été catastrophique avec des balles balancées à l'emporte-pièce vers l'avant au détriment de mouvements collectifs dont ils étaient pourtant capables.
A ce jeu, des longs ballons aériens, le gardien belouizdadi s'est régalé sans trop de mérite, il faut le préciser. Il lui a suffi de «lire» les actions des locaux, qui ont donc confondu vitesse et précipitation.
Et pourtant, les dirigeants du CSC estimaient avoir effectué un recrutement judicieux, avec les arrivées d'éléments comme les Belouizdadis Koupko et Belahouel, sans oublier les Benchaïra, Debbih et Hamzaoui, tous des joueurs confirmés. A l'heure qu'il est, seul Koupko a justifié son transfert. Les autres n'ont pas répondu à l'attente et aux espoirs placés en eux. Les déclarations de l'entraîneur intérimaire ont apporté un nouvel éclairage sur l'indiscipline de certains joueurs. En effet, alors que ce technicien avait désigné Dib comme tireur du pénalty, c'est Koupko qui s'est imposé et… a raté le tir. D'ailleurs, les Belouizdadis eux-mêmes ont reconnu que cet «incident» a été le tournant du match.
En seconde période, les Algérois ont profité largement des lacunes constantinoises. Mais ce ne sont nullement des explications. Face au CRB, les Constantinois, en «oubliant» leur jeu habituel, ont précipité leur défaite. Il faut dire que les hommes de Paqueta ont profité des largesses locales en attaquant dans le dernier quart d'heure. La seule petite excuse pour les «Sanafirs» ce sont les trois minutes supplémentaires ajoutées par l'arbitre, le penalty ayant été transformé à la 98e minute, alors que le temps additionnel était fixé à 5 minutes. Ce n'est pas une raison suffisante qui explique ce revers douloureux qui va, peut-être, laisser des traces au sein d'une équipe sans entraîneur en titre et désormais distancée au tableau par huit formations concurrentes, vers une saison quasi blanche.


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