CS Constantine: L'attaque, premier souci de Madoui

Au CSC, et au terme du nul ramené du stade Omar Hamadi face au MCA, on comptait sept joueurs issus du recrutement estival sur les douze engagés. La conclusion coule de source, à savoir que cette opération a ciblé réellement des éléments pouvant ramener un plus à l'effectif en place. Lorsqu'une formation parvient à traiter d'égal à égal avec le MCA actuel et candidat déclaré au titre, c'est qu'elle possède un potentiel qui impose le respect. Il ne faudrait pas oublier que le CSC version Chérif Hadjar a été le dauphin du CRB au terme de la douzième journée devant plusieurs cadors habituels. Cependant, il est clair que la régression a commencé avec la défaite subie à Biskra, suivie par les nuls face à l'USMA et au HB Chelghoum Laïd. La victoire contre la JSK n'a été qu'une courte embellie puisque, de nouveau, les coéquipiers de Mébarakou se sont inclinés face à l'ASO, terminant la phase aller au septième rang, à sept points du leader belouizdadi. Il est certain que le départ de l'entraîneur Chérif Hadjar n'a pas été sans conséquences avec le revers subi à Oran cette saison en championnat, alors que la situation s'est aggravée avec l'échec subi à domicile contre le CRB. Avec Madoui aux commandes, la confiance est revenue avec le nul ramené de Magra et le carton infligé au WAT. La confirmation est venue avec cette prestation aboutie face au MCA où les Sanafirs ont traité d'égal à égal avec des mouloudéens ambitieux et fort désireux de prendre leur revanche. En effet, ils avaient été battus lors de la phase aller par un net 3 à 0. Certes, les Sanafirs ont été moins dangereux en première mi-temps, mais ils se sont ressaisis en seconde période terminant la partie plus fort que leurs adversaires, comme en témoignent les quatre corners. Tout comme le MCA, le CSC s'est créé des occasions et maintenu le suspense jusqu'au coup de sifflet final de l'excellent arbitre Boukhalfa. Même le coach tunisien Khaled Ben Yahia a reconnu le potentiel du CSC.Dans ce collectif où les expérimentés Mébarakou, Rebai et Guemroud ont été sans reproche, on signalera tout de même la prestation du jeune Chekkal, qui a joué un rôle prépondérant au milieu aux côtés de Benchaira. De toute évidence, pour le CSC, cette saison, il n'est pas question de titre au vu de la belle régularité des équipes de tête, comme le CRB et la JSS. Néanmoins, les clubistes sont en mesure de viser le podium grâce à un calendrier très favorable, avec sept réceptions et cinq sorties seulement dont deux à risques, à Béchar et à Tizi-Ouzou. Déjà, avec les deux prochaines rencontres d'affilée à domicile face au RCR et au PAC, le CSC est appelé à améliorer nettement son classement. Il y a néanmoins un bémol. Il concerne le secteur offensif qui ne répond pas aux attentes. Lorsque le buteur maison Koukpo est surveillé de près par l'adversaire, l'équipe éprouve des difficultés à trouver le chemin des filets. C'est que Hamzaoui et Belahouel n'ont pas répondu aux espoirs placés en eux, et c'est dommage. Effectivement, Debihi, Salhi, Rebai, Aiboud et Benchaira ne créent pas souvent le danger pour les défenses adverses. De sorte que l'entraîneur Madoui est tenu de résoudre ce problème d'efficacité s'il veut atteindre l'objectif assigné par les dirigeants.