Estimant que «l'avenir du CSC est en danger», une dizaine de membres de
l'assemblée général du vieux club constantinois, dont d'anciens présidents
comme Ahmed Boudjeriou et Mourad Mazar, viennent de monter au créneau en créant
un «comité de sauvegarde et d'action pour le retour du CSC à la légitimité » au
nom duquel ils ont signé une requête qu'ils ont adressée au directeur de la
jeunesse et des sports de Constantine. Dans ce document, ces membres de l'AG,
qui disent représenter la majorité de leurs pairs, tous les anciens présidents
du CSC et les personnalités du club, ont demandé au DJS l'annulation des
élections organisées le 3 août dernier «pour non conformité avec les textes en
vigueur concernant la gestion des associations et l'absence de quorum» et
l'organisation d'une nouvelle assemblée générale extraordinaire dans les
meilleurs délais.
Aussi, dans cette requête, dont des copies ont été adressées au ministère
de la Jeunesse et des Sports, à la FAF et à la ligue nationale ainsi qu'à la
presse, les signataires disent s'opposer à la désignation à la présidence du
club de Fersadou, l'actuel président du CSC, auquel ils ne reconnaissent aucune
représentativité «du moment qu'il n'était pas membre de l'AG et qui, de ce
fait, n'avait même pas le droit de pénétrer dans la salle le jour des
élections». Ils contestent également la procédure engagée par la nouvelle
direction pour la transformation du club en SPA et l'obtention du statut
professionnel. Contacté lundi, un membre de ce «comité de salut», en
l'occurrence le docteur Boukhalem Hocine, a déclaré que lui et ses compagnons
n'hésiteront pas, le cas échéant, à recourir à la justice pour soustraire le
club à l'emprise d'une « poignée d'opportunistes qui se sont constitués en
société commerciale et fait main basse sur le club».
Ce pavé qu'on vient de jeter encore dans la mare du CSC risque de
perturber la préparation de l'équipe entamée par les nouveaux dirigeants qui
font face à beaucoup de problèmes en ce moment et viennent d'engager une
véritable course contre la montre pour être au rendez-vous des échéances fixées
par les instances fédérales, notamment en matière de recrutement, domaine dans
lequel le CSC a pris énormément de retard.
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Posté Le : 11/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com