CS Constantine: Des ambitions légitimes

Le CSC a-t-il retrouvé son rythme de croisière ? C'est du moins l'impression qui se dégage après 16 journées de championnat où le CSC a confirmé son renouveau avec cette troisième place au classement. En effet, nombreux sont ceux qui estiment que le Chabab a retrouvé son équilibre depuis notamment l'arrivée du coach Benyellès à la barre technique. Fidèle donc à ses habitudes, le CSC, en confirmant son statut de favori, est bien parti pour jouer les premiers rôles, mais l'ambition à elle seule ne suffit pas, c'est dire que les Sanafirs devront trouver un nouvel élan pour faire face aux dures exigences de la compétition, surtout lors de la deuxième phase du championnat. Qu'en pense Ounis Nour Eddine, le président du club ? «Nos chances restent intactes et rien n'est encore joué. Je pense que nous sommes bien placés pour réaliser le rêve des Sanafirs, mais il faudra que tout le monde s'implique pour contribuer au sacre, car une accession mérite des sacrifices et nécessite beaucoup de moyens, notamment financiers, pour motiver davantage le groupe.

 La phase retour nous est favorable avec un seul déplacement difficile chez le MCS qui reste, à mon avis, notre seul concurrent. Nous devrons oeuvrer pour mettre dans les meilleures conditions psychologiques les joueurs afin de mettre tous les atouts de notre côté». En effet, le président du Chabab demeure optimiste pour la suite de la compétition d'autant plus que son équipe, comme il l'a souligné, est sur une courbe ascendante. «Nous avons connu quelques problèmes internes en début de championnat ainsi que celui du terrain. On s'entraîne sur une pelouse en synthétique pour jouer nos matches de compétition sur du gazon naturel, je pense que ce n'est pas logique. On s'entraîne une seule fois sur le gazon naturel, c'est ce qui explique d'après moi les contre-performances enregistrées à domicile. La preuve, nous avons réalisé un bon parcours à l'extérieur où nous n'avons pas perdu depuis le 11 septembre 2009 face à l'USMBA. Heureusement que nous avons pu nous ressaisir. Cette crise de résultat s'explique par les problèmes auxquels le club était confronté.

 Les joueurs avaient du mal à se concentrer sur leur travail et s'adapter. On a voulu diviser les joueurs et les supporters, mais nous ne nous sommes pas découragés.        Nous avons lutté jusqu'au bout et l'équipe se trouve à présent dans une position qui nous permet de voir l'avenir en rose».

 Le premier responsable des Sanafirs n'a pas caché sa satisfaction quant au travail effectué par l'entraîneur Abdelkrim Benyellès.

Par ailleurs et à propos du mercato d'hiver, Ounis Nour Eddine nous a fait avoir que, en concertation avec le staff technique, certains nouveaux éléments ont été déjà sollicités pour renforcer l'équipe, notamment dans le compartiment offensif.