CS Constantine

Bien que satisfait de la cinquième place décrochée à l'issue de cette saison en Ligue 1 mais non sans peine par son équipe, le directeur général du CSC, Omar Bentobal, nous a confié, vendredi à la fin du match qui s'est déroulé sur la pelouse du stade Hamlaoui de Constantine, qui a vu son équipe prendre le dessus sur la JSK par le score de 3 à 1, que «ce fut une saison difficile», tout en évoquant l'expérience vécue à la tête du vieux club de la ville des ponts. «S'il n'y avait pas le jeu de coulisse, nous serions aujourd'hui champions et on ne l'aurait pas du tout volé. Mais j'estime quand même que je suis sorti grandi de cette expérience autant que le CSC», a-t-il estimé. Le responsable du CSC, qui évite depuis quelques temps de s'exprimer devant la presse, n'a pas voulu en dire plus concernant son avenir à la tête du CSC. Toutefois, des personnes proches du club ont assuré qu'il ne quittera pas son poste maintenant que la saison est terminée, comme il l'avait déclaré à plusieurs reprises ces derniers temps. Notre interlocuteur a estimé que : «Bentobal n'est pas homme à céder à la pression de la rue et que, de toute façon, cette question relève de la société qui l'emploie, à savoir Tassili Airlines». Mais des opposants rencontrés jeudi dernier sont convaincus du contraire et ont assuré qu'ils maintiendront la pression jusqu'à ce qu'il parte, tout en nous assurant de déployer une grande banderole pour exiger son départ. Mais point de banderole ce vendredi devant une assistance clairsemée dans l'immense arène du stade Hamlaoui qui n'a pas exprimé une hostilité quelconque, ni évoqué le nom du directeur général des sanafirs. « Malgré cette accalmie, les dizaines de milliers de fans ne pardonneront pas à Bentobal de les avoir floués en leur promettant monts et merveilles en début de saison », rétorqueront les détracteurs de Bentobal rencontrés dans un de leurs fiefs. Ce qui démontre que le suspense demeure entier dans la maison des vert et noir.