CS Constantine

A l'évidence, les entraîneurs français réussissent toujours leur entrée en matière avec le CSC. Et le dernier résultat réalisé ce week-end face au CABBA, à Bordj même, par le tout dernier coach des Vert et Noir venant de l'hexagone est là pour le prouver. Aussi, si les Sanafirs sont satisfaits de leur équipe qui a prouvé, s'il en était besoin encore, qu'elle a appris à bien voyager. Son entraîneur actuel, Bernard Simondi, secondé par le jeune technicien Nabil Medjahed, a été agréablement surpris de la prestation de son équipe qui était pourtant privée de pas moins de neuf joueurs samedi à Bordj. Simondi, il faut le signaler, qui n'a jamais battu le CABBA soit en championnat ou en coupe, quand il entraînait l'ESS durant la saison 2007-20088, vient de prendre une belle revanche avec le CSC. Mais il a admis toutefois qu'il y a encore beaucoup de correctifs à apporter à son équipe en pensant qu'il devra revoir la composante de celle-ci, en incluant des joueurs qui étaient absents samedi pour tenter de bien négocier la sortie de vendredi prochain, à Sétif, contre l'Entente pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie. A la reprise des entraînements lundi dernier, Simondi a exhorté ses joueurs à ne pas verser dans l'excès d'optimisme et d'oublier au plus vite le match du CABBA. Du côté des supporters, on se prépare bien entendu pour envahir le stade du 8-Mai 1945 de Sétif. Toutefois, en prenant en considération l'impact du soutien des supporters constantinois sur le rendement de leurs joueurs, les responsables de l'Entente, qui ont retenu la leçon du match aller en championnat où le CSC a tenu en échec l'ESS chez elle, ont, paraît-il, réservé un quota insignifiant de deux mille tickets d'entrée aux Sanafirs. Ce quota restreint ne semble pas déranger les supporters du Chabab. «Nous occuperons la moitié du stade en utilisant le système D», diront-ils, en faisant allusion, bien sûr, à leurs relations locales et au marché noir toujours présent à l'entrée de tous les stades d'Algérie.