CS Constantine: Une trêve mouvementée

La crise latente qui semble menacer depuis quelque temps le CSC vient de se traduire dernièrement par la démission du président de la section football, Souilah, ainsi que par l'annulation du stage programmé à Oum-El-Bouaghi durant la trêve, et ce suite au refus des joueurs et de l'entraîneur de séjourner dans une maison de jeunes. En effet, une fois sur place, les camarades de Kabri et l'entraîneur Cuckovic sont entrés dans une grande colère en constatant que le lieu de regroupement auquel ils sont conviés était dépourvu de toutes les commodités nécessaires. Et pour comble, ils n'ont pas trouvé où s'entraîner ! Ils ont aussitôt plié bagage pour retourner à Constantine, non sans se sentir humiliés. Ajoutez à cela le fait qu'ils nourrissaient, depuis quelque temps déjà, la plus grande inquiétude quant à la régularisation de leur situation financière, alors que le club s'apprête à faire des recrutements onéreux. Sans attendre, ils ont demandé à rencontrer le président Mazar, lequel leur à promis de les régulariser avant le match face à l'ASMO pour le compte de la première journée de la phase retour. Ils ont alors repris les entraînements au stade Daksi de Constantine en ne cachant pas leur désappointement. Quant à Lyès Souilah, le président de la section football démissionnaire, il a eu une prise de bec avec le défenseur Benabdallah qui lui aurait manqué de respect. A la suite de cela, il a demandé au président de faire le choix entre lui et le joueur en question. Mazar a tenté de faire revenir son collaborateur et sur sa décision et à son poste, mais ce dernier est resté ferme sur ses positions.

Aussi, l'atmosphère au sein du club n'est pas au beau fixe, à tel point que le président du CSC a pris la décision d'interdire à tout dirigeant d'approcher les joueurs.

Pendant ce temps, les supporters ne cessent de se demander pourquoi tous ces faux problèmes, particulièrement à un moment où l'équipe se comporte très bien et vient de terminer le cycle aller à la seconde place.