Algérie

Croyez-y !



Croyez-y !
L'or et la gloire au bout des pieds. Quatre-vingt-dix minutes pour être au firmament. Ecrire l'histoire et s'inviter à la table des grands dans cette édition «Brazileo» de Coupe du Monde. Les Fennecs auront seulement à bien négocier cette ultime sortie, face à la Russie (21h), dans la poule H dominée par la Belgique pour composter le ticket du bonheur. Un sésame que l'Algérie n'a jamais pu décrocher, Même avec sa génération dorée de 82.Oublier le succès historique, enregistré dimanche dernier face à la Corée du Sud, et rentrer sur la pelouse de l'Arena de Baixada de Curitiba avec la ferme intention de vaincre la redoutable sélection russe. Avoir la bravoure. Viser la tête sans le syndrome de la tourette pour se payer la peau, qui sera ô combien chère, de l'Ours Blanc. Cela fait trois ans que l'équipe nationale attend ce moment. Lorsqu'il avait pris les rênes de la sélection, Vahid Halilhodzic avait fait de ce Mondial brésilien sa priorité et un de ses objectifs majeurs. Après l'échec cuisant lors de la CAN-2013, il n'imaginait peut-être pas qu'il serait, un certain 26 juin 2014, là avec ses poulains à jouer cette «finale» pour accrocher les huitièmes et réaliser un exploit sans précédent. Jouer crânement sa chance et ne pas se faire rattraper par la grandeur d'une éventuelle grosse performance. Pour l'instant, tout s'écrit au conditionnel, mais les joueurs ne doivent pas se «conditionner» dans leur jeu. Un match à prendre par le bon bout et gérer le plus naturellement possible en faisant abstraction à tout durant les 90 minutes qui s'annoncent palpitante. Pour les joueurs, c'est le match de leur vie et ils doivent tout tenter comme l'a laissé entendre Nabil Bentaleb : «On doit profiter au maximum de ces moments. On ressent tous l'importance de la responsabilité qui nous attend, ce qui nous oblige à se surpasser pour faire plaisir à notre peuple.» Le capitaine Madjib Bougherra et ses camardes savent pertinemment qu'ils sont à quelques encablures de réaliser quelque chose de grandiose. Après des débuts frustrants face à la Belgique, coach Vahid et ses hommes ont su se relever faisant preuve d'une force mentale à laquelle ils devront, encore une fois, faire appel pour la rencontre d'aujourd'hui. Puiser dans ses réserves (physique et mentale) et donner le maximum pour ne rien regretter par la suite comme ce fut le cas après le premier match. Les regrets, on doit les avoir pendant les 90 minutes car après on ne pourra rien changer au cours de l'histoire. Plus que dans les jambes, la partie se jouera dans les têtes. Face à une équipe très patiente et qui sait accélérer au bon moment, les Verts devront être attentifs et boucler toutes les issues comme l'a souligné Medhi Lacen, pressenti pour être dans le onze rentrant : «En 2010, on avait aussi la possibilité d'arracher la qualif' face aux USA, mais on était tombés dans la précipitation. Là, la situation est un peu différente, l'équipe est aussi différente. Il ne faut pas que l'enjeu nous dépasse et que ça pèse dans les jambes.» Si certaines donnes ont changé, l'objectif reste le même : marquer l'histoire et continuer le chapitre écrit face aux Sud-Coréens afin qu'elle soit belle et complète. À vous de jouer !M. T.




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