The texte tend à montrer comment en matière de croissance et de compétitivité, l’Algérie offre un bel exemple à ne pas suivre. En dépit de son excellente dotation en facteurs, le pays n’arrive pas à décoller. Aussi bien l’Etat que l’opérateur privé échouent dans la mission d’arracher le pays de l’état de sous-développement dans lequel il piétine depuis un demi-siècle, alors que les nations voisines ont obtenus de meilleurs résultats. Le papier
essaie d’établir qu’en Algérie tous les acteurs sont dispensés du devoir de résultats en matière de croissance et de compétitivité. Aussi bien les grandes entreprises publique, que les petites entreprises privées et surtout l’université, se situent sur une tangente par rapport à la recherche et à l’innovation, dont elles constituent la moindre des préoccupations. A l’ère de la mondialisation et des économies fondées sur la connaissance un tel comportement équivaut non pas à une absence de stratégie mais à une stratégie de régression.
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Posté Le : 16/01/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Khaladi Mokhtar
Source : Revue Les Cahiers du POIDEX Volume 1, Numéro 1, Pages 33-59 2012-10-30