Algérie

Crise syrienne



Crise syrienne
La deuxième session de négociations entre gouvernement syrien et opposition a commencé hier à Genève, sous l'égide du représentant conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, après une semaine de pause pour la conférence de paix Genève 2.Le diplomate algérien, M. Brahimi, a rencontré dans la matinée la délégation de l'opposition syrienne avant de s'entretenir ensuite avec celle du gouvernement de Damas dirigée par le chef de la diplomatie, Walid Mouallem. Les deux délégations doivent se retrouver aujourd'hui à la même table pour la deuxième fois depuis la mi-janvier pour tenter de trouver une solution à la crise qui secoue leur pays depuis près de trois ans. Le premier cycle de négociations, qui a eu lieu du 22 au 31 janvier en Suisse, n'a pas pu obtenir des progrès tangibles. M. Brahimi avait admis que les résultats étaient modestes, le principal acquis étant que les belligérants, pour la première fois en trois ans de conflit, s'étaient parlé par son intermédiaire et avaient accepté de continuer à le faire.L'émissaire international a promis un dialogue «plus structuré», au cours de ce nouveau round de discussions qui doit s'achever vendredi prochain. Il s'agit d'une nouvelle tentative de rapprocher les positions des deux parties très divisées, surtout sur le sort du président Bachar Al Assad. Damas exclut en effet toute discussion sur le départ du chef de l'Etat, réclamé par l'opposition, et insiste pour parler d'abord du «terrorisme». En revanche, l'opposition estime que la question de la transition politique «sans M. Al Assad» est primordiale.




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