Au lendemain de la conférence d'une partie de l'opposition à Ain Béniane, Abderazak Makri dont la formation en est partie prenante, s'est exprimé dans un entretien à l'agence russe Spoutnik dans laquelle il rappelle que son parti avait défendu pendant longtemps la nécessité d'une réforme politique profonde du système avant d'aller vers les élections législatives et présidentielles. De préciser que son parti, au vu de la situation actuelle que vit le pays, a reconsidéré la hiérarchisation des priorités, convenant de la nécessité d'aller d'abord vers la présidentielle, une position adoptée lors de cette conférence de Ain Béniane. Sauf que Makri pose des préalables, à savoir que « le débat doit porter désormais sur les garanties d'une véritable transition démocratique et le mécanisme de sélection de l'organe qui dirige le dialogue, ainsi que celui qui sera chargé de superviser les élections. », résume-il sur sa page facebook. Outre ces mécanismes, le chef du MSP rappelle une revendication de l'opposition, telle que réitérée lors de la conférence, à savoir « le départ des symboles du système, politique, y compris le chef du gouvernement et Bensaleh », qui est aussi une revendication permanente du Mouvement populaire. Makri plaide pour un autre Gouvernement composé de «personnalités démocratiques qui puissent assurer un environnement favorable à l'Autorité nationale pour travailler sans confusion. »
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Posté Le : 09/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadine
Source : www.reflexiondz.net