Algérie

Crise malienne


Crise malienne
Les populations du nord du Mali ont ras-le-bol de la violence armée et des blocages politiques que connaît la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation, conclu à Bamako en deux parties, le 15 mai et le 20 juin 2015. Et elles l'ont fait savoir à travers une marche qui a rassemblé à Kidal, en fin de semaine, plus de 2 000 personnes, représentant les communautés de Tombouctou et Taoudéni, ont rapporté les médias maliens. Les manifestants ont réclamé la mise en place des autorités intérimaires, prévue dans cet accord et dont le cadre législatif a été entériné à la quasi-unanimité par les députés maliens en avril dernier. Les organisateurs ont, dans leur déclaration, souhaité entre autres, "l'érection des circonscriptions administratives de Taoudeni et Ménaka en collectivités territoriales, la mise en œuvre des patrouilles mixtes, la cessation des hostilités entre frères maliens à Kidal et exigé le respect de tous les engagements à travers le dialogue et la concertation". Les récents affrontements dans Kidal et ses alentours, ayant opposé la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) au Groupe d'autodéfense des Touareg de l'Imghad et alliés (Gatia), membre de la Plateforme d'Alger (pro-Bamako), ont été, en effet, pour beaucoup dans cette nouvelle manifestation populaire. Les deux frères ennemis se sont également affrontés durant le mois de juillet dans d'autres régions du nord du Mali, où les groupes terroristes ont saisi l'occasion pour mener des attaques contre l'armée malienne. Les violences les plus meurtrières ont eu lieu dans la commune de Hamzakoma sur la rive sud du fleuve Niger, dans la région de Tombouctou. Selon le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, les différents incidents au nord du pays, ont une conséquence importante sur la capacité des acteurs humanitaires à porter assistance et protection aux personnes dans le besoin, a rapporté le journal électronique malien Le Sahélien.L. M.
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