Algérie

Crise libyenne : Le devenir de Kadhafi divise la coalition



Crise libyenne : Le devenir de Kadhafi divise la coalition
Mouammar Kadhafi exhorte la coalition internationale qui s'est engagée poursuivre ses frappes « jusqu'à ce qu'il remplisse pleinement les conditions de la résolution 1973, cesse ses attaques contre les civils, retire ses troupes des sites où elles sont rentrées par la force et permette à tous les civils de recevoir l'aide humanitaire et les services de base » dixit Hillary Clinton, à cesser les frappes contre ses troupes. Grosse surprise à  Londres hier où s'est réuni le  «Â groupe de contact » chargé du «Â pilotage politique » des frappes militaires : la  Ligue  arabe qui a demandé l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne avant de devenir critique- n'a dépêché qu'un ambassadeur, Hesham Youssef et  l'Union africaine n'a  pas fait le déplacement.«Â Stoppez votre offensive barbare et injuste contre la Libye.  Laissez la Libye aux Libyens, vous àªtes en train de vous livrer à  une opération d'extermination d'un peuple en sécurité et de détruire un pays en développement» leur dit-il dans une lettre ouverte   à  la coalition qui s'est réunie hier à  Londres, pour s'entendre sur le «Â groupe de contact » qui sera chargé du «Â pilotage politique » de l'opération internationale, dont  le volet militaire sera dés demain matin  sous commandement de l'Otan, et l'«Â après-Kadhafi ».  Et de poursuivre : «Â Vous ne réalisez pas en Europe et aux Etats-Unis que cette opération militaire barbare et maléfique ressemble aux campagnes de Hitler alors qu'il envahissait l'Europe et bombardait la Grande Bretagne ». Confronté depuis le 15 février à  une révolte populaire et depuis le 19 mars à  une  intervention militaire autorisée par le Conseil de sécurité pour «Â officiellement » protéger les civils, le leader libyen qui fait reculer sous le feu de ses  forces, les rebelles, sait plus sur quel pied danser.Tout comme ses ennemis.L'Espagne qui estime que «Â la priorité » reste un cessez-le-feu  immédiat  et la conservation de l'intégrité territoriale de la Libye, suggère au dirigeant libyen de partir en exil «Â avant qu'il ne soit trop tard ». «Â Il  n'existe pas encore d'accusation formelle ou de mandat d'arrêt contre Kadhafi. Par conséquent juridiquement, en ce moment un exil de  Kadhafi est  possible »Â  explique Trinidad Jimenez la ministre espagnole des  Affaires étrangères dans une interview au journal El Pais. Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la Cour pénale internationale a indiqué la semaine dernière qu'il demanderait  prochainement des mandats d'arrêt concernant des crimes contre l'humanité en  Libye et souligné que l'enquête «Â progressait très vite ».L'Italie  envisage elle aussi   une formule d'exil du colonel. Kadhafi doit faire face à  la justice internationale, déclare  Londres sans exclure qu'il cherche refuge à  l'étranger dans le cadre  d'une solution politique. «Â Bien entendu, je crois qu'il devrait faire face à  la Cour pénale internationale mais là où il va, s'il s'en  va, dépend de lui » affirme  William Hague le patron du foreign office. «Après la victoire, nous jugerons Kadhafi ses fils et son entourage en Libye pour tous les crimes  commis » déclare Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT promettant la construction d'un pays «Â libre, démocratique, qui respecte les droits de l'homme et l'alternance politique ».


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