Algérie

Crise libyenne : Discussions en Tunisie sous les auspices de l'ONU



Crise libyenne : Discussions en Tunisie sous les auspices de l'ONU
Les événements s'accélèrent en Libye après l'appel de Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, demandant a Tripoli et Benghazi d'«engager immédiatement» le dialogue avec son envoyé spécial pour «mettre fin au bain de sang» qui ensanglante le pays depuis le déclenchement de l'opération «Protecteur unifié» le 19 mars dernier. Pris en tenailles par les insurgés et piégés par le blocus maritime et aérien de l'Otan, des pro-Mouammar Kadhafi menés par Abdelati Obeidi, le chef de la diplomatie libyenne, ont entamé dimanche soir dans un hôtel à  Djerba, une à®le au sud de la Tunisie, des  pourparlers avec des représentants d'un Conseil national de transition divisé depuis l'assassinat probablement par al Qaïda, du général Abdel Fatah Younès et la dissolution du gouvernement provisoire entre les partisans du compromis avec Tripoli et les extrémistes. Le Jordanien Abdoul Ilhan al-Khatib, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU est, depuis hier, à  Tunis. Il se joindra à  ces négociations sur l'avenir de la Libye qui se poursuivront dans un hôtel de la banlieue nord de la capitale. Selon des médias tunisiens, plusieurs parties étrangères, dont un émissaire du président du Venezuela Hugo Chavez participeraient à  ces pourparlers sous haute garde qui, préparés d'une main de maître par l'assistant de la secrétaired'Etat pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, ferment le canal de tractations ouvert séparément par Tripoli et Benghazi avec Paris. Kadhafi fait comme si ces pourparlers sécurisés par un jet triple réacteur sud-africain et deux hélicoptères militaires qataris, n'existent pas. Le leader libyen, qui était donné par certains medias sur le point de départ à  Caracas après la défection d'un adjoint du ministre de l'Intérieur Nassr al-Mabrouk Abdullah, arrivé hier à  midi au Caire avec toute sa famille, serait-il opposé à  ces pourparlers ' Ce n'est pas impossible. D'où sa détermination à  défier à  nouveau les rebelles et l'Otan. Même si cette dernière dans sa quête d'une sortie de l'impasse, se fait de plus en plus à  l'idée d'un accord avec lui. «La fin du colonisateur est proche et la fin des rats est proche. Ils (les rebelles) fuient d'une maison à  une autre devant les masses qui les chassent», dit-il, appelant ses partisans à  garder le moral haut, à  résister et à  se «préparer à  la bataille pour libérer» les villes tenues par les rebelles qui «prétendent» contrôler Zawiyah, Sorman ou Gharyan, des villes situées à  une cinquantaine de kilomètres de Tripoli.


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