Crise libyenne

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel a, reçu jeudi à Alger, à leur demande, dans le cadre d'une démarche commune, les chefs de missions diplomatiques du Groupe dit "3+5" (Etats-Unis-France-Royaume-Uni+Italie, Espagne, Allemagne, UE, ONU), a indiqué le ministère des Affaires étrangères."Cette démarche entre dans le cadre des consultations permanentes entre l'Algérie et les principaux acteurs internationaux au sujet de la crise en Libye, à la lumière des derniers développements intervenus sur la scène libyenne et de l'évolution du dialogue interlibyen", a précisé la même source dans un communiqué.Il a été procédé à l'occasion de cette rencontre à un "échange d'analyses et de vues sur la situation qui prévaut en Libye et dans la région, ainsi que sur les approches adoptées en vue de parvenir à une solution politique durable", a ajouté le communiqué du MAE.M. Messahel a développé la vision algérienne, en mettant en exergue "la nécessité d'une convergence des processus en cours, pour aboutir à un règlement rapide et définitif de la crise libyenne, à travers, notamment, la mise en place rapidement d'un gouvernement d'union nationale, seul à même de faire face aux défis multiples qui se posent en Libye, dont le terrorisme, de favoriser la réconciliation nationale et d'engager la dynamique de reconstruction d'un Etat moderne".Les chefs de missions diplomatiques ont loué les efforts "colossaux" déployés par l'Algérie et son rôle "éminemment positif" dans le recherche d'une solution pérenne à la crise en Libye et son appui "conséquent" au processus initié par les Nations unies dans ce cadre", a relevé le ministère dans son communiqué."Il a été convenu de poursuivre la concertation dans la perspective des prochaines étapes et échéances inhérentes à la question libyenne", a conclu le communiqué du MAE.