Algérie

Crise irakienne : El Maliki rejette la médiation saoudienne



Crise irakienne : El Maliki rejette la médiation saoudienne
 La crise politique irakienne s'installe durablement dans un pays menacé par le fléau de l'instabilité et livré au chaos confessionnel. En l'absence d'un gouvernement, faute d'une majorité parlementaire claire et d'un consensus politique, le déficit de légitimité caractérise l'échec du projet du Grand Moyen-Orient  présenté en modèle de démocratisation régionale. Si le départ des G'Is a sauvé l'Amérique conquérante du péril de la vietnamisation, les conséquences tragiques de la guerre d'invasion se font sentir de jour en jour dans le quotidien de la misère et de la violence incessante. Elles le sont davantage dans le contexte des divisions communautaires et confessionnelles devenue plus aigus. L'impasse est réelle. Elle se traduit par la vacance constitutionnelle qui voue à  la paralysie un fonctionnement normal des institutions. La situation de blocage a incité la cour suprême à  ordonner la désignation du président du Parlement pour tenter de dénouer la crise de représentativité et permettre le choix du président et du Premier ministre. En même temps, la médiation séoudienne, invitant les forces politiques irakiennes à  une rencontre le 18 novembre à  Riadh, laisser espérer une issue rapide de la crise. Mais, le refus chiite, exprimé par l'ANI (la coalition regroupant les principales formations chiites dont celle d'El Maliki), et l'accord sans réserve d'Iyad El Allaoui, situent la portée des clivages des «Â frères ennemis ». et la nature des enjeux de la guerre de leadership. » Nous sommes conscients dans le fait que les représentants du peuple irakien sont capables de conclure un accord sur la formation d'un gouvernement d'union national » a déclaré, dans un communiqué, Hassan El Sunaid. Le retour à  l'arène parlementaire est attendue par le Premier ministre sortant El Maliki, soutenu par les sadristes (39 siéges) pour négocier une majorité parlementaire avec les voix kurdes (56 siéges) largement suffisantes. Un deal chiite- kurde pour barrer la route à  au chiite Iyad El Allaoui porteur d'une vision rassembleuse et réconcialiatrice '


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