Les nations émergentes réclament que la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) soit réformée avant d'y injecter de nouveaux capitaux, a déclaré vendredi la présidente brésilienne Dilma Rousseff.
Ces propos surviennent alors que des voix s'élèvent au sein des pays membres du G20 afin que le FMI reçoive de nouveaux fonds, pour venir en aide à l'Europe notamment.
Le Brésil se tient prêt à augmenter sa contribution dans le FMI, mais il souhaite qu'en contrepartie, les économies émergentes aient davantage leur mot à dire.
"Les pays émergents pourraient être sollicités afin qu'ils participent à l'augmentation du capital du Fonds (...) mais pour cela, ils demandent à être davantage associés à la gestion du Fonds", a déclaré Dilma Rousseff lors d'une manifestation organisée à Porto Alegre, dans le sud du Brésil.
Le mois dernier, le Brésil, allié aux autres pays de l'ensemble BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), avait essayé de coordonner un soutien à la zone euro.
(Reuters)
Posté Le : 15/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info