Les îles inhabitées de toutes les contestations, revendiquées par le Japon (Sendaku), la Chine (Diaoyu) et Taiwan, couvent une bataille de leadership incontestable. La tension monte entre la 2e et la 3e puissance économique mondiale. Aucun signe d'apaisement et de rapprochement n'est perceptible à même de permettre un dénouement proche de la crise, née de l'arraisonnement, depuis le 21 septembre et sa détention prolongée confirmée par la justice nippone, du chalutier entré en collision avec les patrouilleurs japonais en Mer de Chine orientale. Les à®les inhabitées de toutes les contestations, revendiquées par le Japon (Sendaku), la Chine (Diaoyu) et Taiwan, couvent une bataille de leadership incontestable. Le bras de fer sino-japonais est alimenté par «Â les mesures fermes de rétorsions » décidées par Pékin : le gel des contacts de haut niveau, la convocation à 6 reprises de l'ambassadeur japonais et la tenue de rassemblements chinois à la veille de l'anniversaire de l'invasion de la Mandchourie par le Japon. En même temps, en réponse à l'initiative d'Obama tendant à organiser une rencontre entre les deux chefs de gouvernement en marge des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU, la Chine a opposé un niet catégorique à toute volonté d' «Â interférence étrangère ». Elle se revendique d'une stabilité de la Mer de Chine du Sud et du renforcement de ses relations avec les pays de l'Asean (Cambodge, Singapour, Birmanie, Vietnam, Laos, Philippines, Malaisie, Thaïlande, Brunei, Indonésie). Elle entend ainsi privilégier des négociations bilatérales pour défendre des «droits de souveraineté indiscutables sur les à®les de la Mer de Chine de Sud et les eaux adjacentes », poissonneuses, riches en hydrocarbures et stratégiquement importantes pour son accès en haute mer. «Â Nous sommes résolument opposés à ce que des pays non concernés interfèrent dans les différends» territoriaux opposant la Chine à d'autres pays de la région », a martelé la porte-porte du ministère des Affaires étrangères, Mme Jiang Yu. Au cœur de la tempête, le nouveau ministre des Affaires étrangères japonais, Seiji Maehara, présenté en «Â faucon » à l'égard de la Chine et acquis sans réserve à une alliance avec les Etats-Unis, favorisera-t-il la carte de la tension ou du compromis pour dépasser le «concours de circonstances malheureux» tel qu'il a qualifié cette affaire qui empoisonne les relations entre les deux géants asiatiques '
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. C.
Source : www.horizons.com