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Crise de la zone euro : 130 milliards d'euros injectés dans la croissance Economie : les autres articles



Les dirigeants des quatre principales économies européennes ont appelé, lors d'un mini sommet à Rome, à mobiliser quelque 120 à 130 milliards d'euros en faveur de la croissance.
Une solution qui consiste à réunir l'équivalent de 1% du PIB européen, pour tenter de sortir de la crise une Europe plombée par l'austérité. Les dirigeants de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne et de l'Italie avancent cette solution, en guise de première étape avant le sommet européen crucial des 28 et 29 juin.Les quatre dirigeants ont toutefois souligné que la croissance ne se ferait pas au détriment de la discipline budgétaire sans qui elle n'aurait «pas de base solide». Les 120 à 130 milliards d'euros à mobiliser proviendront du renforcement de la Banque européenne d'investissement, des project-bonds (emprunts en commun pour financer des infrastructures) et des fonds européens encore inutilisés. Selon la presse italienne qui commentait cet événement, le sommet européen à venir marque une étape dans la naissance d'un «deuxième euro» et constate que la rencontre de Rome a utilement remplacé les sommets bilatéraux France-Allemagne qui étaient supposés faire avancer l'UE.
Le mini sommet de Rome a permis aux quatre dirigeants d'avoir en outre un «échange de vues», selon une source gouvernementale italienne, sur la proposition de M. Monti d'utiliser les fonds de secours européens pour acheter de la dette afin de contrer la flambée des taux de l'Espagne ou de l'Italie. Une option possible, mais qui n'a jamais été utilisée. Le président français a déclaré soutenir «pleinement» cette hypothèse.
En Espagne, on voit aussi cette idée d'un 'il favorable tandis que Berlin n'en exclut pas la possibilité, mais sous certaines conditions. Sur la question plus consensuelle de la taxe sur les transactions financières, les quatre dirigeants se sont mis d'accord pour adopter la taxe dans le cadre d'une coopération renforcée, qui requiert l'adhésion d'au moins neuf Etats de l'UE. Réunis à Luxembourg au même moment, les ministres des Finances de l'UE ont d'ailleurs constaté leur désaccord sur cette taxe, qui ne pourra donc pas être adoptée à l'échelle des vingt-sept, ouvrant la voie à l'initiative d'un plus petit nombre d'entre eux. Enfin, le ministre espagnol des Finances, Luis de Guindos, a indiqué à Luxembourg que Madrid ferait officiellement demain sa demande d'aide pour ses banques qui, selon deux audits dévoilés jeudi, auront besoin d'un maximum de 62 milliards d'euros, un chiffre inférieur aux attentes des marchés et aux 100 milliards proposés par la zone euro.


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