Algérie

CRISE AU CROISSANT-ROUGE ALGERIEN DE BEJAIA


CRISE AU CROISSANT-ROUGE ALGERIEN DE BEJAIA
Le président du bureau de Béjaïa affirme que "ces gens-là risquent des poursuites judiciaires du fait qu'ils continuent à agir au nom du C-RA et à utiliser ses cachets, alors que leurs mandats respectifs sont arrivés à terme".Plusieurs comités locaux et des membres du bureau de wilaya de Béjaïa du Croissant-Rouge algérien (C-RA) viennent de rendre publique une déclaration datant du 8 mars 2014, à travers laquelle ils tiennent à réitérer leur décision de retrait de confiance au président du comité de wilaya, accusé d'avoir fait preuve d'une "mauvaise gestion caractérisée, en piétinant les principes fondamentaux de cette noble institution dont il veut faire une entreprise familiale".Les signataires de cette déclaration de dénonciation interpellent, en outre, le président du bureau national du C-RA et son chargé de l'organique, sur "les dépassements de Omar Bessad", leur demandant de "prendre des mesures nécessaires en pareil cas, conformément aux statuts et règlements de l'organisation". Rappelant quelques "graves manquements" constatés dans l'exercice de ses fonctions, les membres contestataires font état des "harcèlements moraux dont sont victimes les employés du C-RA de Béjaïa, le blocage du bon fonctionnement de cette institution dû aux absences fréquentes du président incriminé, son monopole du pouvoir décisionnel et sa gestion unilatérale des affaires de cette organisation caritative...".Selon les mêmes contestataires, le premier responsable du C-RA de la wilaya de Béjaïa "dresse des obstacles pour ne pas créer des comités locaux, nonobstant la conformité des dossiers de création", et se permet d'enfreindre les principes fondamentaux du Croissant-Rouge, en saisissant les membres du C-RA à travers des écrits adressés via leurs organismes employeurs et via les P/APC pour les comités locaux, ce qui constitue "une atteinte grave à la vie privée des gens". Par ailleurs, on reproche au même responsable "le blocage délibéré des contrats de jeunes filles recrutées dans le cadre du filet social, en dépit de leur compétence, ainsi que la formation des secouristes, dont plusieurs candidats se sont déjà acquittés de leurs frais de stage". Enfin, l'affaire la plus grave et qui ne manquera certainement pas de défrayer la chronique locale, si l'accusation venait à être confirmée, est le sort réservé à des dons de bienfaiteurs, dont une quantité d'effets vestimentaires, lesquels ont été jetés à la poubelle en raison de leur détérioration dans un vide sanitaire.Contacté par nos soins en vue d'avoir sa version, le président du C-RA de Béjaïa nous a fait savoir qu'il se trouve à Alger pour assister à une assemblée générale du Croissant-Rouge algérien, ce qui ne lui permet pas de s'expliquer sur les accusations portées contre lui. Néanmoins, il se contente de nous affirmer que "ces gens-là risquent des poursuites judiciaires du fait qu'ils continuent à agir au nom du C-RA et à utiliser ses cachets, alors que leurs mandats respectifs sont arrivés à terme".K. ONomAdresse email


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