Depuis la crise de 2004, l'Agence travaille avec l'Institut national pour la protection des végétaux pour prévenir les invasions de criquets. On sait aujourd'hui que les opérations de surveillance pendant une année coûtent environ 50 fois moins cher que tous les moyens mis en 'uvre pour lutter une fois que l'invasion commence. Les stratégies de prévention mettent donc l'accent sur la surveillance des biotopes (milieu où vit le criquet) à l'époque de la reproduction et sur les interventions précoces contre les premières pullulations.« Pour l'INPV, la priorité est de savoir, en cas de reproduction importante, si les conditions écologiques sont favorables à une invasion, une analyse que nous pouvons faire grâce aux images d'Alsat-1, explique Fethi Benhamouda, directeur des études chargé de la veille technologique à l'Asal. Sud-ouest de l'Algérie, Mali, Mauritanie' : nous couvrons entre 10 à 15 zones, parfois par plusieurs dizaines d'images. Nous surveillons particulièrement la végétation le long des oueds, des zones où les criquets se rassemblent et mangent. Ce qui permet de cibler les endroits où il est nécessaire de traiter. »
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Posté Le : 27/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mélanie Matarese
Source : www.elwatan.com