Algérie

Criminel à peine sorti de l'enfance Vol et tentative de meurtre



Criminel à peine sorti de l'enfance                                    Vol et tentative de meurtre
Il est légitime que l'on aime ses enfants et qu'on leur offre tout ce qui peut contribuer à les rendre heureux. Mais force est de constater que de nos jours, le meilleur cadeau que l'on puisse offrir à ses enfants est une panoplie de conseils à même de les préserver des mauvaises rencontres.
Il est légitime que l'on aime ses enfants et qu'on leur offre tout ce qui peut contribuer à les rendre heureux. Mais force est de constater que de nos jours, le meilleur cadeau que l'on puisse offrir à ses enfants est une panoplie de conseils à même de les préserver des mauvaises rencontres.
Car, et tout le monde vous le confirmera, nos quartiers sont infestés de gens capables du pire, comme on peut le voir dans l'affaire qui suit.
Nous sommes le 17 novembre 2011, à proximité d'un CEM, aux Eucalyptus, dans la périphérie est algéroise.
Mourad et Salah ( tous deux âgés de 15 ans) viennent de sortir de classe à 15h et au lieu de rentrer chez eux directement, ils décidèrent d'attendre deux copines qui devaient sortir elles aussi parce que leur prof était absent. Comme elles ne se manifestaient pas, Salah s'impatienta :
- A mon avis, Mourad, elles sont déjà sorties...
- Hum... C'est possible... Attends, je vais téléphoner à l'une d'elles. Tiens je vais appeler Malika... Elle, elle répond toujours au téléphone et à la première sonnerie ; c'est à croire qu'elle est venue au monde avec un téléphone accroché au cou !
Malika répondit effectivement avant même que la première sonnerie n'ait fini de retentir.
- Où êtes-vous, les filles ' Cela fait un bon moment que nous vous attendons, Salah et moi.
- Et moi cela fait un bon moment que je suis rentrée... Nabila aussi est rentrée...
- Vous avez fait l'école buissonnière ou quoi '
- Mais pas du tout. Notre prof de maths est absent pour deux jours...
- Ah ! mais ce n'est pas gentil de rentrer à la maison... parce que Salah et moi non plus n'avons pas eu cours. Nous aurions pu profiter de tout ce temps libre pour organiser une sortie à quatre... Vous aimez sortir avec nous, n'est-ce pas, toi et Nabila '
Mourad n'eut pas le loisir d'attendre et d'entendre la réponse de Malika. Il venait de voir un individu s'approchant de lui et il éteignit son téléphone portable qu'il fourra dans la poche intérieure de son blouson en skaï. Un individu qui s'appelait Toufik et dont il connaissait la dangerosité pour l'avoir souvent vu accomplissant de sales besognes. Il devait avoir 18 ans et déjà il avait un palmarès riche en mauvais coups. Tous ceux qui le voient, même pour la première fois, ne peuvent s'empêcher de se dire qu'il avait une tête à finir ses jours en prison.
Le jeune homme s'immobilisa devant Mourad et lui dit sur un ton menaçant :
- Je sais que tu as un portable «mammay» ( très sophistiqué) auquel tu tiens beaucoup. C'est pourquoi je ne te le prendrai pas... Je me contenterai de la carte mémoire qu'il contient. Allez donne-la moi et n'en parlons plus.
Mourad avait compris que cette curieuse proposition avait pour but de l'inciter à sortir son téléphone qu'il avait l'intention de prendre aussi bien sûr.
Le jeune truand était grand de taille et très fort. Mourad se dit que même aidé de son ami Salah, il n'en viendrait pas à bout. Et puis, il fallait être cinglé pour devenir l'ennemi d'un gars comme ce voyou. Aussi décida-t-il de prendre ses jambes à son cou.
- Aya Salah ! el Harba tsellek ! (Allez Salah, sauve qui peut !)
Alors qu'ils allaient se mettre à courir ils virent leur chemin barré par deux autres gars qui devaient avoir le même âge qu'eux et qu'ils avaient souvent vus en compagnie de Toufik.
L'un des deux voyous attrapa Mourad par les épaules en vociférant :
Toi, tu ne t'en iras qu'une fois que tu nous auras donné ton téléphone portable.
Pour toute réponse, Mourad le poussa violemment, se libéra de son emprise et reprit la fuite suivi de son camarade de classe. Les trois voyous les poursuivirent mais en fait seul Mourad les intéressait parce que lui seul avait un téléphone portable. Ils finirent par le rattraper. Toufik, le chef de bande, s'approcha de lui tout en sortant un couteau qu'il planta au milieu de la poitrine de Mourad qui hurla longuement avant de s'affaler sur l'asphalte, au beau milieu des passants. Les deux complices en voyant Mourad se vider de son sang s'enfuirent. Leur chef s'agenouilla près du corps pour sortir le téléphone portable de sa victime. Mais quand il eut vu qu'une foule était en train de se constituer autour de lui et de sa victime, il préféra s'enfuir à son tour.
Le collégien fut transporté de toute urgence à l'hôpital Zemirli où il subit une opération très délicate tout près du c'ur. Le coup qu'il avait reçu était si méchant qu'il dut passer deux semaines en salle de réanimation et sous surveillance médicale accrue.
Il y a quelques jours, le voyou, qui maintenant a 19 ans, a été jugé à la cour d'Alger.
La cour a requis 20 ans de prison ferme contre lui. Après délibérations, il lui fut infligé 7 ans de prison ferme.
Ses deux complices n'ont pu comparaître parce qu'ils sont encore mineurs. Ce n'est que partie remise. Si leurs parents et la société ne font rien pour les récupérer, à leur majorité, ils feront parler d'eux à leur tour. Hélas !
Car, et tout le monde vous le confirmera, nos quartiers sont infestés de gens capables du pire, comme on peut le voir dans l'affaire qui suit.
Nous sommes le 17 novembre 2011, à proximité d'un CEM, aux Eucalyptus, dans la périphérie est algéroise.
Mourad et Salah ( tous deux âgés de 15 ans) viennent de sortir de classe à 15h et au lieu de rentrer chez eux directement, ils décidèrent d'attendre deux copines qui devaient sortir elles aussi parce que leur prof était absent. Comme elles ne se manifestaient pas, Salah s'impatienta :
- A mon avis, Mourad, elles sont déjà sorties...
- Hum... C'est possible... Attends, je vais téléphoner à l'une d'elles. Tiens je vais appeler Malika... Elle, elle répond toujours au téléphone et à la première sonnerie ; c'est à croire qu'elle est venue au monde avec un téléphone accroché au cou !
Malika répondit effectivement avant même que la première sonnerie n'ait fini de retentir.
- Où êtes-vous, les filles ' Cela fait un bon moment que nous vous attendons, Salah et moi.
- Et moi cela fait un bon moment que je suis rentrée... Nabila aussi est rentrée...
- Vous avez fait l'école buissonnière ou quoi '
- Mais pas du tout. Notre prof de maths est absent pour deux jours...
- Ah ! mais ce n'est pas gentil de rentrer à la maison... parce que Salah et moi non plus n'avons pas eu cours. Nous aurions pu profiter de tout ce temps libre pour organiser une sortie à quatre... Vous aimez sortir avec nous, n'est-ce pas, toi et Nabila '
Mourad n'eut pas le loisir d'attendre et d'entendre la réponse de Malika. Il venait de voir un individu s'approchant de lui et il éteignit son téléphone portable qu'il fourra dans la poche intérieure de son blouson en skaï. Un individu qui s'appelait Toufik et dont il connaissait la dangerosité pour l'avoir souvent vu accomplissant de sales besognes. Il devait avoir 18 ans et déjà il avait un palmarès riche en mauvais coups. Tous ceux qui le voient, même pour la première fois, ne peuvent s'empêcher de se dire qu'il avait une tête à finir ses jours en prison.
Le jeune homme s'immobilisa devant Mourad et lui dit sur un ton menaçant :
- Je sais que tu as un portable «mammay» ( très sophistiqué) auquel tu tiens beaucoup. C'est pourquoi je ne te le prendrai pas... Je me contenterai de la carte mémoire qu'il contient. Allez donne-la moi et n'en parlons plus.
Mourad avait compris que cette curieuse proposition avait pour but de l'inciter à sortir son téléphone qu'il avait l'intention de prendre aussi bien sûr.
Le jeune truand était grand de taille et très fort. Mourad se dit que même aidé de son ami Salah, il n'en viendrait pas à bout. Et puis, il fallait être cinglé pour devenir l'ennemi d'un gars comme ce voyou. Aussi décida-t-il de prendre ses jambes à son cou.
- Aya Salah ! el Harba tsellek ! (Allez Salah, sauve qui peut !)
Alors qu'ils allaient se mettre à courir ils virent leur chemin barré par deux autres gars qui devaient avoir le même âge qu'eux et qu'ils avaient souvent vus en compagnie de Toufik.
L'un des deux voyous attrapa Mourad par les épaules en vociférant :
Toi, tu ne t'en iras qu'une fois que tu nous auras donné ton téléphone portable.
Pour toute réponse, Mourad le poussa violemment, se libéra de son emprise et reprit la fuite suivi de son camarade de classe. Les trois voyous les poursuivirent mais en fait seul Mourad les intéressait parce que lui seul avait un téléphone portable. Ils finirent par le rattraper. Toufik, le chef de bande, s'approcha de lui tout en sortant un couteau qu'il planta au milieu de la poitrine de Mourad qui hurla longuement avant de s'affaler sur l'asphalte, au beau milieu des passants. Les deux complices en voyant Mourad se vider de son sang s'enfuirent. Leur chef s'agenouilla près du corps pour sortir le téléphone portable de sa victime. Mais quand il eut vu qu'une foule était en train de se constituer autour de lui et de sa victime, il préféra s'enfuir à son tour.
Le collégien fut transporté de toute urgence à l'hôpital Zemirli où il subit une opération très délicate tout près du c'ur. Le coup qu'il avait reçu était si méchant qu'il dut passer deux semaines en salle de réanimation et sous surveillance médicale accrue.
Il y a quelques jours, le voyou, qui maintenant a 19 ans, a été jugé à la cour d'Alger.
La cour a requis 20 ans de prison ferme contre lui. Après délibérations, il lui fut infligé 7 ans de prison ferme.
Ses deux complices n'ont pu comparaître parce qu'ils sont encore mineurs. Ce n'est que partie remise. Si leurs parents et la société ne font rien pour les récupérer, à leur majorité, ils feront parler d'eux à leur tour. Hélas !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)