Des citoyens de Tiaret sont mécontents de cette insécurité qui gagne du terrain non sans induire de fâcheuses conséquences sur les biens et les personnes.
Un mécontentement grandissant pour qu'ils ont tenté, à travers la presse, de dénoncer mais aussi pour alerter les autorités sur ce regain d'activisme. À l'appui de ce cri de détresse, nos interlocuteurs citent des descentes punitives dans des habitations et des razzias effectuées. La mésaventure qu'a vécue une dame retraitée à la cité Mohamed Djehlène (ex-Avenir) a de quoi susciter la peur. Quatre personnes, qui prétendaient être des agents de l'OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) se sont introduites chez elle au motif de peindre le balcon.Une fois à l'intérieur, les malfrats ont ligoté la victime avant de s'emparer du butin et s'enfuir. Les policiers, qui enquêtent sur l'affaire, auraient identifié les auteurs, selon une source sécuritaire mais ils courent toujours. Sortie du coma, la victime se serait souvenue de ses agresseurs. Bien que la traque continue, les vols et les agressions n'ont pas cessé. Les nombreux procès dont ceux jugés en session criminelle restent symptomatiques d'un phénomène récurrent. Les spécialistes de la lutte et de la répression du banditisme expliquent cela par le fait que, « élargis, certains détenus' tombent dans la récidive » et tentent d'assurer qu'ils « finiront par' tomber ».
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Posté Le : 13/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. F.
Source : www.elwatan.com