Algérie

"Criminalisez la fraude électorale"




«Chaque parti politique est libre de déterminer sa position dans la prochaine élection présidentielle»Voilà une sortie qui fera mouche. La fraude électorale doit être décrétée comme étant un crime. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, n'a pas mâché ses mots à ce sujet: «Le chef de l'Etat doit décréter la criminalisation de toute manipulation des résultats de l'ection», a déclaré hier, la secrétaire générale, Louisa Hanoune, lors d'une réunion avec l'organisation des jeunes pour la révolution (ORJ) à Alger.Quelques autres suggestions pour réussir la prochaine présidentielle, ont été avancées par la conférencière. Elle a sollicité, le chef de la magistrature suprême de «décréter la neutralité de l'administration et enfin la neutralité des corps constitués l'Etat algérien pour asseoir la règle qui dit qu'un homme égale une voix». Abordant l'élection présidentielle en elle-même, elle a estimé que les «boycotteurs» sont libres.«Chaque parti politique est libre de déterminer sa position dans la prochaine élection présidentielle», a-t-elle déclaré. «Nous somme des partisans du libre arbitre de manière inconditionnelle», a-t-elle ajouté, tout en poursuivant que le black-out pratiqué sur les «boycotteurs» n'encouragera pas la participation populaire dans la prochaine élection présidentielle.Selon, elle, toute décision qui va à l'encontre des choix des partis politiques de participer ou non à la présidentielle, est considérée comme anti -démocratique. Une manière pour Mme Hanoune de répondre au ministre de l'Intérieur, M.Belaïz. Il a annoncé mardi dernier que «les partis politiques qui ont décidé de boycotter la présidentielle d'avril prochain ne pourront pas faire campagne pour défendre leur position». 24 heures plus tard, le ministre de l'Intérieur s'est rétracté. Réagissant, à la dernière sortie du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui se trouve dans la capitale éthiopienne, Mme Hanoune a regretté que «la politique extérieure du pays connaît un fléchissement». Allusion faite à la déclaration du Premier ministre qui a affirmé depuis Addis-Abeba le soutien algérien en transport aux troupes africaines en République centrafricaine (RCA). «Cette position est contradictoire avec les traditions de notre pays qui a toujours appelé aux respects de la souveraineté», a-t-elle jugé. Cependant, la secrétaire générale du PT est convaincue que ce «fléchissement» est dû à l'existence d'une pression étrangère.




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