Algérie

Cri de détresse des résidents de «Chémérik»



Il est l'un des anciens bidonvilles de la ville de l'Antique Mina. « Chémérik», une appellation qui en dit long sur la vulnérabilité d'un bidonville jouxtant la cité populaire de Satal, appelée communément Zergaoui.Une situation précaire qui dure depuis plus de trente ans, a tenu à préciser un représentant du comité de quartier. Les signes de cette précarité sont perceptibles. Il suffit de faire une virée du côté de ce bidonville pour se rendre compte de la gravité de la situation. Dans ces « ghettos » de la honte, des jeunes sont nés sans qu'ils bénéficient de certaines commodités de la vie, à savoir le gaz de ville, l'électricité et bien entendu l'eau potable. Une situation qui « frise » effectivement l'irrationnel et qui nous incite à nous poser cette lancinante question : est-il normal que des citoyens grandissent dans ces conditions sans que les services municipaux, beaucoup plus, daignent faire l'effort nécessaire pour arrêter le massacre ' Le massacre, il l'est certainement pour ces résidents, et il l'est également pour cette ville, clochardisée à outrance. Aucune excuse ne peut être mise du côté de ces responsables qui ont opté pour un silence « complice » au lieu d'éradiquer le phénomène de ses racines. Le problème est tel que les quelques solutions proposées par les autorités locales semblent inefficaces. La ville de Relizane a été, des années durant, « ceinturée » par les bidonvilles, aucune partie de la ville n'a échappé au phénomène. En attendant que l'opération relative à l'éradication totale des bidonvilles, prônée par les pouvoirs publics, les déboires des familles de la cité « Chémérik » continuent.


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