Le cancer du sein vient en tête des cas de cancer recensés en Algérie avec 11 000 nouveaux cas par an, suivi des cancers du col de l'utérus, du poumon, du colorectal, de la glande thyroïde et de la prostate. Ce redoutable fléau de santé publique est devenu de plus en plus fréquent chez la femme algérienne et touche le plus souvent des mères de famille, malheureusement en affectant et en bouleversant des familles entières, les privant de ce noyau maternel si indispensable et presque irremplaçable pour elles.Mostaganem n'a pu être épargnée par cette grave maladie, qui depuis 2009, a déjà touché quelques 1940 femmes , dont plus de 460 ont été recensées au cours de l'année 2015, selon des chiffres qui nous ont été communiqués par une sage-femme, membre active d'une association locale de lutte contre le cancer .Face à cette affection si douloureuse et le mal atroce qu'elle cause, certaines femmes affectées, finissent malheureusement d'être rejetées par leurs époux (plus de 4000 sont répudiées annuellement) et livrées seules à leur triste sort. Aujourd'hui, ces patientes font face à une forte pénurie de médicaments indispensables à leur survie, elles ont fini par ne plus s'impatienter face au manque persistant de l'unique médicament ; le « Femara » qui parvient juste à les soulager et les délivrer pour quelques heures des affres de la vive douleur. Ce produit médicamenteux est d'une utilité capitale pour le traitement des femmes présentant une ménopause et atteintes d'une forme avancée du cancer du sein. Le « Femara », connu également sous le nom de Letrorozole tend à combattre le cancer du sein en inactivant une enzyme appelée « aromatase ». Cette action bénéfique empêche l'enzyme de produire l'?strogène qui permet à certains types de cancer du sein de croître et de survivre. Malheureusement, ce remède si nécessaire reste introuvable depuis le mois de Janvier et seule une forme générique semble être disponible au sein de quelques officines pharmaceutiques de la ville. Si vital pour certaines malades qui l'utilisent avec succès pour le traitement de leur cancer du sein, ce médicament est en rupture de stock depuis presque un semestre selon une pharmacienne de la ville, Mme A.I qui le commercialise et qui nous a appris qu'il n'est plus disponible et que seul, un produit similaire « générique » existe, mais qui demeure « rejeté » par les malades qui paraissent ne plus le tolérer pour ses effets secondaires si indésirables et qui ne parait point offrir l'effet attendu comme le "Femara" français selon les affirmations de certaines femmes malades. En ce sens, une enseignante Mme.C.Y, qui l'utilise depuis presque une année, a vu son état s'améliorer au fil des mois, mais, à présent, elle a si peur d'une rechute qu'elle redoute et attend impatiemment la réception de ce produit qu'un proche parent émigré lui a promis de lui en apporter quelques boites, dès son prochain retour, elle déclare qu'elle est sans le moindre comprimé depuis presque deux mois. Cette déplorable pénurie du produit médicamenteux si recherché préoccupe de plus en plus les patientes qui lancent un appel aux autorités concernées pour les soulager du mal qui les ronge et surtout mettre fin à leur calvaire qui perdure depuis des mois.
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Posté Le : 22/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Ammar
Source : www.reflexiondz.net