« J'ai un nom qui n'est sans doute pas le mien. Lorsque je suis née, ma mère était divorcée depuis quatre mois, mais séparée de fait depuis quatre ans. Pourtant, la loi m'a donné le nom de cet homme, que je n'ai jamais connu. Je me suis toujours demandé quel était mon vrai nom. Mais je n'étais jamais déterminée à aller jusqu'au bout. On a toujours peur que le passé nous rattrape, que des choses inconscientes reviennent à la surface, peur aussi de gêner les autres. Je comprends ceux qui ne comprennent pas ma situation : elle est inimaginable. Mais je n'admets pas que des gens se mettent sur mon passage, par hostilité ou indifférence. Ne pas savoir est profondément angoissant. J'ai effectué des recherches dans les archives. J'ai retrouvé le lieu où ma mère m'a placée lorsque j'avais neuf ans, revenir sur les lieux a été extrêmement difficile. J'ai demandé récemment à porter le nom légitime de ma mère. J'ai été déboutée par le tribunal. Je souhaite aujourd'hui l'abolition de ces vieux articles de loi qui imposent le mensonge ».
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Posté Le : 21/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S S
Source : www.horizons-dz.com