Algérie

Cri de détresse à la rue de Mulhouse



Le refoulement des eaux usées dure depuis une année Depuis plus d’une année, une situation insoutenable est vécue par une famille habitant un logement exigu au sous-sol d’un immeuble de 5 étages sis à la rue de Mulhouse, en plein centre-ville d’Oran. Une banale obstruction de canalisation fait vivre à cette famille, un véritable calvaire et pour cause, ni les services communaux de la voirie ni les nombreux artisans sollicités pour déboucher la canalisation n’ont pu venir à bout des détritus qui font obstacle à la circulation normale des eaux usées. Selon les occupants de ce minuscule «deux-pièces», c’est un regard, sis au même niveau que l’habitation en question qui avait subi une réfection, il y a quelques temps, qui est à l’origine de cette défaillance. Cette même famille avait complètement déserté les lieux lors des dernières intempéries survenues à Oran. Les eaux infiltrées à l’intérieur du minuscule logement avaient atteint une hauteur de plus d’un mètre, causant ainsi de nombreux autres désagréments tels que l’interruption du courant. Les propos rapportés par la mère expliquent tout son désespoir et le calvaire qu’elle vit quotidiennement. Le refoulement des eaux usées (excréments et autres déchets) sortent en surface et inondent l’appartement. La corvée journalière de cette mère de famille devient pour elle insupportable et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui la pousse à fuir avec ses enfants, ces lieux devenus invivables. Munie de la signature de l’ensemble des voisins de l’immeuble, elle frappe à toutes les portes notamment celle de la DVC, pour l’aider à entreprendre les travaux de réfection des canalisations et ainsi, mettre fin à cette souffrance qui dure depuis plus d’un an, une bonne fois pour toute. La principale cause de la détérioration de nombreuses structures et habitations est indubitablement l’infiltration des eaux à travers les parois. Le manque d’entretien ainsi que les travaux effectués d’une manière anarchique, surtout au niveau des habitations collectives, nuisent énormément à la structure des immeubles. Les locaux commerciaux ouverts anarchiquement, sans plans ni étude au niveau des rez-de-chaussée des immeubles, nuisent incontestablement et les conséquences néfastes ne sont constatées que quelques années après. Les nombreuses autorisations, délivrées aléatoirement pour des transformations, ont permis au phénomène de prendre de l’ampleur, puisqu’une bonne partie ou presque la totalité des immeubles du centre-ville d’Oran, sont menacés d’effondrement. Les dernières dispositions limitant la délivrance de ces autorisations, pourront-elles, une fois le mal déjà constaté, réparer l’irréparable ?


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)