Algérie

«Créer des abattoirs industriels pour éviter l'abattage informel», selon Laâla Boukhalfa



«Créer des abattoirs industriels pour éviter l'abattage informel», selon Laâla Boukhalfa
«La meilleure solution pour contrôler la viande blanche et éviter au consommateur l'achat de viande d'abattage clandestin et informel est de créer les abattoirs industriels», a souligné Laâla Boukhalfa, le commissaire du salon, lors d'un point de presse, en prévision de la tenue du 2e Salon international de zootechnie sur la filière avicole, à Sidi Bel Abbès, du 14 au 16 décembre. En présence de cadres du secteur de l'agriculture, Boukhalfa a passé en revue le secteur avicole qui, selon lui, est en souffrance et soumis à une anarchie totale qui perturbe le marché national et dont les conséquences affectent le consommateur.Le commissaire du salon, un ex-cadre dudit secteur, a précisé que près de 80% de la viande blanche vendue est produite par des privés qui exercent durant toute l'année, souvent sans respect des conditions d'élevage, d'abattage, de stockage et de congélation à moins de 30°, «ce qui se répercute négativement sur la santé publique». A ce propos, insiste-t-il, la mise en place d'une charte sanitaire devient indispensable ; à laquelle tout le monde devrait adhérer pour développer cette filière qui a son importance commerciale. Il soulignera qu'il faut en premier recenser le cheptel, les éleveurs en exercice et les infrastructures pour cerner ce secteur et le préserver, tout en rappelant que notre pays occupe la deuxième place après l'Egypte en matière de reproducteurs parentaux, avec une possibilité de produire 250 000 tonnes de viandes blanches, et qui peut, selon notre interlocuteur, atteindre 800 000 tonnes de viandes blanches après sa réorganisation.Le risque des maladies virales est l'autre point important débattu, notamment après l'apparition des maladies virales de Newcastle et de Marek, réapparue depuis l'année 1995 et qui inquiète les responsables de ce secteur, notamment après les pertes enregistrées à cause de la mauvaise qualité des vaccins ou pour défaut de vaccination. Cette 2e édition du Salon international de zootechnie connaîtra la participation d'une soixantaine d'éleveurs avicoles nationaux et internationaux. Une occasion, selon le commissaire, de débattre des préoccupations des éleveurs et de proposer des recommandations.




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