Algérie

Crédits d'investissement PME


Crédits d'investissement PME
Entre la caisse de garantie des crédits d'investissements PME (CGCI) et ses partenaires, les banques, la machine ne semble pas bien huilée. Bien que la caisse couvre jusqu'à 80% des risques endossés par les banques en direction des PME, les banques ne se bousculent pas à la CGCI.L'efficience de ce dispositif, pourtant mis en place pour sécuriser ces établissements financiers en matière de crédits, est-elle remise en cause ou s'agit-il tout simplement d'un produit pas très bien assimilé par les banques qui ont pris le pli des anciennes pratiques et ne sont pas encore préparées pour s'approprier ce dispositif 'Pour mieux vendre ce produit, la CGIC a opté pour des regroupements régionaux organisés au Centre, Ouest, Est et Sud avec ses partenaires, les banques. Un contact direct entre les deux parties pour mieux comprendre où se situe le dysfonctionnement. La région d'Oran est la première choisie pour accueillir cette rencontre, nous confie le directeur général de la CGIC, M.Ammar Daoudi, qui a animé ce regroupement, mercredi dernier, au centre des Conventions d'Oran (CCO) du fait que, malgré le tissu économique important que compte cette région, le recours à la caisse de garantie demeure faible par rapport à la région centre et est. Selon les chiffres communiqués par le premier responsable de la CGIC, Oran est placé en 3ème position en nombre de dossiers de garantie déposés à la caisse. L'Est est classé en première position avec 37,9%. Vient ensuite le Centre avec 37,7% puis l'Ouest avec 15% et le Sud avec 9%. « Les banques de l'Ouest ne viennent pas à la garantie. C'est la raison pour laquelle nous avons commencé par Oran qui est une grande région avec un tissu économique important », nous a expliqué M.Ammar Daoudi. Depuis sept ans d'existence, la caisse a traité jusqu'à maintenant 2.000 dossiers et veut augmenter ce chiffre en encouragenat les banques à venir déposer leurs dossiers de demandes de garantie puisque le risque est couvert à 80% dans le cadre des financements de l'investissement des PME.LES BANQUES PUBLIQUES, UN CLIENT POTENTIEL DE LA CAISSEBien que la caisse soit accessible à toutes les banques sans aucune distinction entre publique et privée, ce sont les banques du secteur public qui ont le plus recours à la caisse de garantie. Le directeur général de la CGIC a expliqué que « le portefeuille de la caisse est constitué à 98% de dossiers de demandes de garantie déposées par des banques publiques. La garantie couvre jusqu'à 80% des risques avec un maximum de crédit de 350 millions de dinars pour la PME.Tous les crédits d'investissement sont couverts. Ce sont les PME en création qui sont les mieux couvertes que celle déjà existant ou en cours de développement. Pour une PME en création, le risque est couvert à 80% et pour une entreprise en développement, le risque est couvert à 60%. Or, souligne, M.Daoudi, « les 70% des garanties sont octroyées pour des PME qui existent déjà et avec lesquelles nous avons un historique qui permet à la banque de mieux apprécier la situation de l'entreprise. Une PME en création démmarre avec zéro et ce n'est pas évident. Le banquier hésite pour ces PME en création parce que le risque est gros. Il préfère financer une entreprise en développement qui est bien huilée et fonctionne bien et a une part de marché. Les banques devraient donc faire plus en direction des PME en création. L'essence même de la création de la caisse est d'assurer la couverture des crédits d'investissement de création de PME et non pas des PME qui sont en développement ». Pour faciliter la tâche aux banques et faciliter l'accès à la caisse, la CGCI a allégé le dossier à fournir qui était constitué d'une vingtaine de documents et qui a été réduit à cinq documents fondamentaux seulement. Reste la maitrise de ce dispositif par les banques du fait, nous a confié M.Daoudi, que « les principales causes des rejets de l'indemnisation sinistrale est le non respect des clauses de la convention de partenariat. Par exemple, sur la question des délais qui ne sont pas respectés et certaines conditions que ces banques se sont imposées elles-mêmes ».Les prochains regroupement régionaux sont prévus à Annaba, Ghardaïa puis Blida, où des directions régionales de la CGIC seront overtes prochainement. Oran est la première région à avoir sa direction régionale située en face de l'univeristé de l'USTO.


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